Je te raconte mes cinq ans de galères

 

Salut les investisseurs malins ! J’espère que tu vas bien.

Je m’appelle Gabriel Jarrosson. Aujourd’hui, je vais te parler de mes années de galère, une vidéo assez personnelle.

Avant de commencer, si c’est ta première fois ici, si ce n’est pas encore fait, je t’invite bien sûr à cliquer sur le bouton « S’abonner » juste en dessous de cette vidéo, pour t’abonner à la chaîne YouTube « Leonis », ne rater aucune de mes vidéo dès que je les publie, et rejoindre plusieurs milliers d’investisseurs malins.

C’est parti !

C’est une vidéo très spéciale que j’ai décidé de faire aujourd’hui, et c’est suite à une discussion que j’ai eue avec Jean, qui m’a conseillé de faire cette vidéo – donc Jean, je te remercie bien sûr – pour parler de toutes les galères que j’ai traversées. Et notamment, ce que me disait Jean, et je pense qu’il a raison, c’est qu’aujourd’hui je peux projeter une certaine image de succès, et attention je considère à titre personnel pas du tout que j’ai réussi, je considère que je travaille vers le succès et qu’un jour je vais réussir, j’y crois et je considère que je suis en chemin, je ne considère pas du tout que j’ai réussi. Mais, me disait-il, et je pense qu’il a raison, il y a certaines personnes qui n’en sont pas du tout à l’endroit où j’en suis, qui peuvent se dire : « Waouh, il a réussi, c’est génial ». Encore une fois, attention, je ne veux vraiment pas du tout dire que c’est ce que moi je pense, mais effectivement, j’ai eu la chance de faire un certain nombre de choses dans ma vie, certaines intéressantes, et donc il y a peut-être des gens qui se disent : « Ben voilà, pour lui c’est facile, il a toujours réussi ». Donc voilà, je voulais remettre les choses à plat et te dire que j’ai énormément énormément énormément galéré dans ma vie et que ça n’a pas du tout toujours été rose, que c’est loin d’être rose encore aujourd’hui, que c’est très très compliqué, et donc te raconter tout ça.

Alors peut-être la toute première galère qui m’est arrivée, c’est quand j’étais encore étudiant, j’ai commencé à vouloir créer ma première boîte, je me suis associé avec quelqu’un qui avait une soixantaine d’années, donc très très expérimenté. Et notamment qui avait de l’expérience dans le milieu dans lequel je voulais créer ma boîte, puisque mon premier projet c’était un site internet de vente de vins. Et lui, il était vigneron et il créait lui aussi sa boîte de vin. On a bossé ensemble pendant presque un an sur le projet. Et en fait, lui, il était plus dans le côté me donner des conseils, me dire quoi faire, et puis c’est moi qui exécutais, c’est moi qui faisais les choses. Alors j’étais complètement mauvais et débutant à l’époque, mais je faisais de mon mieux. Et on s’était mis d’accord, on s’était dit qu’on était à 50/50 sur la boîte. Et on bosse pendant un an, et lui, il embauche un développeur pour bosser sur le site web sur lequel il va sortir, et grosso modo, lui payait le développeur mais c’est moi qui bossais avec le développeur en permanence pour avancer sur le site web. Au bout d’un an, un jour on fait une réunion, et on allait créer la boîte, et il me dit : « En fait, finalement, je ne vais pas te donner 50% de la boîte mais je vais te donner 12% de la boîte ». Alors je dis : « Comment ça ? Pourquoi ? Qu’est-ce qui se passe ? », et il me dit : « En fait, voilà, tu es jeune, donc je ne sais pas trop si tu es un vrai entrepreneur ou pas, je ne sais pas vraiment si tu as du potentiel, je ne sais pas ce que tu vas donner donc c’est un énorme pari. Donc je ne peux pas te donner 50%, donc je te donne 12% ». Donc tu vois, énorme énorme claque en pleine figure, sachant qu’en plus c’est moi qui avais bossé, donc il me dit : « Je ne sais pas ce que ça va donner », mais voilà. Donc énorme claque dans la figure.

J’ai fini par partir du projet et monter le projet tout seul. Donc énorme énorme galère pendant des semaines, un énorme doute qui s’installe en moi : « Qu’est-ce que je fais ? Je suis nulle, machin, je ne vais pas y arriver. Comment je fais sans lui ? », tout est remis en question donc énorme galère. Je crée mon site, je commence par dépenser 10 000 euros dans un site web et au bout de quelques mois, je me rends compte que le site web ne correspond pas du tout à finalement ce que je veux. En allant voir mes clients, en allant voir les vignerons, en allant voir mes clients physiques, je me rends compte que le site est mal conçu. Et donc je suis obligé de jeter ce site à la poubelle, et de repartir de zéro, et donc de perdre les 10 000 euros que j’avais investis, que j’avais bien sûr empruntés. Deuxième énorme énorme galère. Donc je ne sais pas si tu vois, tout n’était pas rose. Tout ça, j’avais, je ne sais pas, j’avais 20 ans, quelque chose comme ça. Donc c’était loin d’être facile pour un gosse de 20 ans de gérer tout ça.

Je finis par avoir mon nouveau site, ça commence à se créer, etc., à décoller, et je me rends compte que je ne gagne pas assez d’argent. Donc je suis obligé de créer une deuxième boîte à côté qui est une agence de Community Management, que j’ai créée, et qui elle, avec cette boîte-là, j’arrivais à gagner de l’argent qui me permettait non seulement de vivre et de payer notamment les stagiaires que j’avais sur mon site de vente de vins. Et donc pendant deux ans, trois ans, j’ai fait comme ça, j’ai vécu avec deux structures : une qui gagnait de l’argent, qui ne m’intéressait pas énormément et qui permettait de financer celle dans laquelle je croyais, mon site de vente de vins. Le site de vente de vins finissait par grossir mais ne générait pas d’argent. Donc ça, bien sûr, j’en parle plus en détail dans mon livre qui sortira en 2019, tu pourras aller voir l’histoire. Mais le chiffre d’affaires grossissait, la marge ne grossissait pas donc j’étais toujours sans salaire, je gagnais de l’argent toujours avec mon autre boîte. C’était une galère pas possible, je devais gérer les deux en même temps, j’étais en retard, du coup je n’avançais pas aussi vite que ce que je voulais, etc., etc. C’était vraiment terrible. Et donc au bout d’un moment, bien sûr j’ai fini par décider de vendre cette société et j’ai réussi à la vendre. Je ne l’ai pas vendue très cher, j’ai pas du tout fait fortune mais j’ai pu me débarrasser entre guillemets de ce projet et passer à autre chose.

Entre temps, comme je galérais sur mes deux projets, j’ai créé tout un tas de société en plus de tout ça. Alors c’était bien sûr une erreur à l’époque, c’était de trop me disperser, mais sur tous ces autres projets, j’ai encore et encore et encore galéré. J’avais créé un site internet de rencontres avec cinq autres associés, on était six. C’était un site de rencontres, on avait un peu inventé le Match, et à l’époque il n’avait pas encore Tinder. On a galéré comme pas possible et on n’a pas réussi, on a fini par arrêter. J’ai lancé avec un copain une boutique de T-shirts spécialisés sur le foot, sur les blagues sur le foot, avec « muscle ton jeu Robert », etc., etc. On a galéré, on n’en a pas beaucoup vendu et on a fini par arrêter. J’avais lancé avec un autre copain une boutique d’affiliation où on vendait des smartphones. Et du jour au lendemain, on s’est pris une énorme pénalité Google et le site est tombé à zéro et on a tout perdu et on a arrêté, etc., etc.

Après la vente de ma société de vins, je pars en Chine et je bosse là-bas. A nouveau, je n’ai pas de bol, je tombe sur une boîte avec une dirigeante complètement folle, et ça se passe assez mal. Et au bout de six mois, je démissionne. Je crée une autre société depuis là-bas, qui est ma société actuelle de e-learning. Et pendant deux ans, j’ai encore galéré et galéré et galéré. Donc la société ne décollait pas, on n’avait pas de clients, le site internet était dégueulasse, c’est moi qui m’en été occupé et j’avais fait un sale boulot, les gens n’étaient pas convaincus, etc., etc. J’ai bien sûr persévéré, et aujourd’hui, c’est une société qui marche très correctement. On a comme clients Axa, Pernod Ricard, Caterpillar, Saint-Hubert, etc., etc. Mais j’ai évidemment galéré pour en arriver là.

Et quand j’ai créé le club privé Leonis, je n’avais pas de chaîne YouTube, et donc j’ai créé ça avec quelques copains qui n’étaient pas du tout motivés. Et quand je voulais investir dans une startup, eh bien ils n’étaient pas du tout réactifs. Et j’ai des opportunités qui me sont passées sous le nez parce qu’on n’était pas assez nombreux et qu’on ne pouvait pas investir. Et donc j’ai encore galéré de chez galéré.

Donc voilà, petite histoire de ma vie, complètement complètement je raconte ma life et c’est le confessionnal, ou je ne sais pas comment on appelle ça, c’est vraiment : raconte ta vie sur YouTube. Ce que je veux te dire par tout ça, peu importe les détails, et il y a plein d’autres choses que j’ai oubliées. Ce veux te dire par tout ça, c’est que n’oublie jamais que ce qu’on voit, quand on voit le succès de quelqu’un, c’est toujours on entend parler de cette personne là au moment de son succès, et toi tu m’entends parler, encore une fois je ne considère pas du tout moment que je suis au moment de mon succès, mais tu m’as découvert probablement depuis un an et tu ne sais pas ce que j’ai fait les dix années d’avant, où j’ai galéré comme un malade pour en arriver où je suis aujourd’hui. Donc si tu galères, c’est normal. Encore une fois, un grand filtre de l’entrepreneuriat, qui va trier ceux qui réussissent et ceux qui ne réussissent pas, c’est pas ce qui sont plus intelligents que les autres, c’est pas ceux qui sont nés avec une cuillère en argent dans la bouche, c’est pas ceux qui ont la meilleure idée, voilà, on dit souvent : « Ah oui, il faut une bonne idée ». Non, tout ça, ça ne compte pas. Ce qui compte, c’est la persévérance. Et moi j’ai eu de la chance, c’est que depuis tout petit, je sais que je vais être entrepreneur et donc j’ai persévéré persévéré persévéré, créé créé créé, et je me suis obstiné. Et aujourd’hui, enfin, encore une fois je ne considère pas que j’ai réussi, mais je commence à avoir des boîtes qui fonctionnent et qui gagnent un petit peu d’argent. Mais voilà, on ne raconte pas toute la partie d’avant, donc c’est pour ça que je voulais faire cette vidéo complètement ouverte et honnête, pour te dire à quel point j’ai galéré, mais c’est un truc de malade, je suis le plus gros galérien de l’histoire, pour te dire : ne lâche pas. Si tu es motivé, si tu galères au départ, c’est normal. Réussir du premier coup, c’est quasiment impossible. Et quand tu entends parler des succès des gens, effectivement, ils ne vont pas te parler des cinq choses où ils ont merdé avant. Donc tu as l’impression qu’ils ont réussi du premier coup mais c’est complètement faux et c’est, voilà, on ne parle vraiment pas des échecs. Les échecs, c’est assez mal vu. C’est mieux vu dans la culture anglosaxonne. En France, c’est très mal vu. Si tu échoues, tu es un looser. Echouer sa boîte, c’est extrêmement douloureux parce que quand tu es entrepreneur, tu te dis : « Waouh, ma boîte, c’est mon bébé et j’y tiens ». Et donc avouer que tu as échoué, c’est avouer que tu te sens complètement nul. On dit : si j’ai échoué ma boîte, ça veut dire que moi-même je suis un échec, je suis un déchet, je suis trop nul. Ce qui n’est pas du tout le cas, au contraire. Echouer et avoir le courage de se remettre en selle, déjà c’est pas facile, et c’est ça qui fait que tu vas arriver au succès.

Donc voilà, je voulais te faire cette vidéo en toute humilité de ma part, en te disant que j’ai énormément galéré dans ma vie pour en arriver où je suis aujourd’hui. Encore une fois, je ne considère pas du tout que j’ai réussi, et je galère encore, crois-moi, et je suis sur quelques galères cette semaine qui sont complètement dingues. Si je te les racontais, enfin voilà, bref, peu importe, je ne vais pas m’étaler sur le sujet mais là, je suis sur des galères des malades. Donc c’est à propos de faire cette vidéo aujourd’hui, tu vois, ça tombe bien. Ça me motive moi-même de te le raconter. Je me dis : « Bon, Gabriel, là, cette semaine, tu galères mais n’oublie pas que la vision long terme elle est importante ». Donc ne t’inquiète pas de galérer, au contraire, si tu galères c’est une bonne chose.

Dis-moi en commentaire de cette vidéo ce que tu penses de mes galères. Est-ce que tu galères ou pas ? Est-ce que tu as galéré ? Est-ce que tu connais des gens qui sont des overnight success et qui n’ont pas galéré ? Moi, encore une fois, je n’en connais pas. Et voilà, si cette vidéo t’a plu et que tu veux suivre mon aventure et partager ce que je fais, n’hésite pas à t’abonner à la chaîne YouTube « Leonis ». Je publie une vidéo par jour où je te parle d’investissements de tous types et un petit peu d’entrepreneuriat, et de galères, ça peut arriver. C’est tout donc pour cette vidéo.

Je te dis à très bientôt. En attendant, tu peux regarder une autre vidéo de moi au-dessus de ma tête.

Ciao !