NFT : Pourquoi ils sont une révolution

Vous connaissez le tableau de René Magritte, « La trahison des images » avec la phrase « Ceci n’est pas une pipe » ? Ce tableau avait suscité beaucoup d’interrogations à son époque, près d’un siècle plus tard, c’est cette œuvre d’art, qui laisse perplexe. Non, il ne s’agit pas d’un zoom sur un personnage de jeu vidéo des années 80, son nom ces CryptoPunk 7804, c’est une œuvre d’art de 24 pixels sur 24 pixels. Sa première enchère était fixée à 128 dollars, il y a trois ans, le 11 mars 2021, il a été acheté pour 7,5 millions de dollars, ce qui veut dire, que sa valeur a été multipliée par 58.593 en trois ans. Pour un investissement, c’est plutôt pas mal, non? Si on fait le calcul, chacun des pixels de cette œuvre d’art, coûte 13.888 dollars, c’est plus cher que le mètre carré à Paris. Ces nouvelles œuvres d’art digital, s’appellent des NFT, ça veut dire Non Fungible Tokens, c’est du jargon, je te l’accorde, mais on va y revenir, ne t’inquiète pas.

Avant cela, voici un autre NFT. Ce sont 5.000 images numériques, assemblées, créées par un seul et même artiste qui s’appelle Beeple. Il en a créé une par jour, pendant cinq mille jours, pour obtenir ce résultat. Ce NFT est devenu un symbole du fait de son prix, bien sûr, mais aussi parce qu’il marque l’entrée en fanfare de l’art digital, sur le marché de l’art traditionnel. En effet, ce fichier JPEG s’est vendu au sein de la plus prestigieuse maison d’enchères d’art au monde, qui s’appelle Christie’s, et son prix de vente a automatiquement propulsé Beeple, comme le deuxième meilleur artiste, le mieux payé de son vivant, et donc, maintenant, tout le monde en parle.

« Un nouveau chapitre, eh bien, s’est ouvert avec la mise aux enchères, d’une œuvre numérique, qui a atteint un montant record près de 58 millions d’euros, sous les yeux de 22 millions d’internautes. »

Alors, phénomène de mode ou révolution? Eh bien, les deux.

Il y a trois ans, les NFTs, c’était une sorte de Hype technologie. Pour comparer, c’est un petit peu comme le Palace ou les Bains Douches, ces boîtes de nuit branchées, parisiennes, des années 90. À l’époque, vous pouviez croiser David Guetta, Bob Sinclar et même les Daft Punk, dans la même soirée. Quelques années plus tard, les festivals déboursaient des sommes folles en millions d’euros, pour avoir ces stars mondiales en tête d’affiche. Les NFTs, c’était un petit peu la même chose, c’était l’avant garde du crypto art, et vous pouviez acheter des œuvres d’art, aussi diverses que variées.

Entre 2017. et 2018, les CryptoPunks sont arrivés, les CryptoKitties aussi, et puis, ce chat également.

Des œuvres de l’artiste Beeple, des cartes de jeu digitales, des cartes ACWTF ou encore Decentraland, un monde avec des cartes en 3D, où vous pouvez acheter des parcelles et construire votre petit pavillon de banlieue, virtuel. Ce sympathique petit monde de l’art, était constitué de technophiles et d’artistes crypto, de la première heure, les artistes créaient et le trading allait bon train, bref, les NFTs se faisaient une place sur Internet. Et tout ça grâce à la blockchain, une technologie qui permet de créer des crypto monnaies, comme la plus célèbre de toutes, le bitcoin, ou sa petite sœur, l’Ethereum, qui est la deuxième plus grosse crypto monnaie, sur le marché aujourd’hui. Eh oui, il faut bien qu’on mette les mains dans le moteur technique derrière tout ça, à un moment donné, donc, c’est parti, on se fait un petit récapitulatif.

Une blockchain, c’est une technologie de stockage et de transmission de l’information. Pour faire simple, c’est une base de données, formant une chaîne de blocs, et l’ensemble de cette chaîne est sécurisé par des procédés de cryptographie. C’est cette technologie qui rend possible la création de NFT, alors, on garde les mains dans le moteur, pendant quelques instants encore, pour expliquer ce que sont les NFTs, les Non Fungibles Tokens.

Fungible, veut dire fongible. Bon, ça, ça ne vous aide peut-être pas beaucoup, le plus simple pour t’expliquer ce que veut dire fungible, c’est de te le représenter en image. Commençons par ce billet et celui-ci, les deux ont la même valeur, je peux donc les échanger l’un à l’autre, à tout moment et en tout lieu, la valeur de chaque billet restera la même. C’est la promesse qui est faite par les institutions, qui créent cette monnaie, en l’occurrence l’Etat ou plus précisément, l’Etat européen. Ces billets sont donc fongibles, ils ont la même valeur et ils sont interchangeables.

Par contre, prenez ce dessin et ce dessin, selon la perception que vous et le marché s’en fait, leur valeur peut, selon le contexte, être la même au départ, mais varier considérablement sur le court, moyen ou long terme. C’est ce que veut dire le terme non fongible, quand deux objets sont non échangeables et que la valeur de l’un par rapport à l’autre, peut varier. C’est le principe du marché de l’art, où le cours de chaque œuvre, détermine son prix, et toutes les œuvres d’art, évidemment, n’ont pas le même prix, chaque œuvre d’art est indépendante, et a son propre prix.

Chaque œuvre d’art qui a une valeur qui lui est propre, on dit qu’elle est non fongible, bref, le dessin du petit neveu, n’a peut-être pas tout à fait la même valeur qu’un Van Gog. Et c’est exactement ce que proposent les NFTs, sur le marché de l’art digital. Les tokens non fongibles, sont construits à partir de la technologie de la blockchain, elle permet d’authentifier la propriété d’une œuvre, grâce à un certificat numérique, et cette même technologie blockchain, sécurise le processus d’achat et de vente. L’œuvre d’art est donc tokenisée, et peut être revendue en tant qu’exemplaire unique, c’est une révolution sur le marché de l’art, et pour les investisseurs, car n’importe quel format digital, peut être transformé en NFT. Un des derniers NFT retentissant, est celui de Jack Dorsey, le fondateur de Twitter, ce dernier a transformé le premier tweet de l’histoire, le sien, en NFT, qui s’est finalement vendu pour 2,9 millions de dollars.

Mais c’est surtout une révolution pour les artistes, car ces derniers, à chaque fois que leur œuvre est vendue, reçoivent une commission de 10%. Même si l’œuvre d’art est vendue une fois, dix fois, ou cent fois, l’artiste recevra une commission de 10% à chaque transaction. C’est sans précédent, et cela permettra aux artistes, de vivre probablement plus facilement de leur art. En effet, aujourd’hui, ils sont également censés de toucher cette commission, mais beaucoup de ces transactions ne sont pas authentifiées, se font de la main à la main, et l’artiste n’est pas forcément au courant, et beaucoup de personnes ont évidemment intérêt à ne pas tenir au courant l’artiste, pour éviter de payer cette commission. Grâce à la blockchain, tout ceci est traçable, et toute vente donnera lieu à une commission, où l’artiste sera forcément au courant. Et il y en a un, qui est bien d’accord avec le mot révolution.

C’est le gourou du marketing, Garyvee et ses 3 millions de followers sur YouTube. Pour lui, pas de doute, les NFTs ne vont pas seulement transformer le monde de l’art, ils vont transformer notre rapport à l’art, et même au-delà, puisque, d’après Garyvee, les NFTs vont faire naître une nouvelle pratique sociale chez les populations. Nous allons tous, devenir investisseurs selon lui, en collectionnant les objets digitaux, les NFTs vont accentuer notre désir d’investir et de posséder, ce qui a une valeur artistique, et nous allons partager nos possessions numériques via des likes, des stories, des vidéos, des partages et tous les réseaux sociaux.

  • Le fait que l’artiste puisse percevoir des redevances, c’est une révolution.
  • C’est une révolution, roger, je veux dire comme…mon dieu, tu sais que je pourrais super comprendre les artistes du passé, qui serraient super tristes de faire un tableau, dans la galerie sur laquelle ils avaient un accord, qui leur payait un certain montant, et ils se réveilleraient 11 ans plus tard et les choses se sont vendues à 11 millions de dollars, et ils en ont obtenu 8.000…
  • Je veux dire, mon dieu, tu sais…
  • Tu sais, peu importe, comment peu importe, il existe de nombreuses transactions de siège couvert et au-delà, et peu importe le nombre de transactions à l’avenir, c’est toujours ces 10% qui reviennent au créateur.
  • Je ne peux pas m’en remettre, je ne sais pas quoi te dire d’autre, comme moi, c’est la meilleure chose.

La révolution est donc là. Alors, vous vous rappelez de ce club Hype, où le billet d’entrée n’était pas cher, et vous pouviez croiser des célèbres DJs, qui allaient devenir les stars de demain? Eh bien, ce club du début des NFTs a beaucoup changé, et le ticket d’entrée n’est plus du tout le même.

Alors, qu’est devenu ce sympathique petit monde de l’art NFT en 2021? Les transactions se sont enchaînées et les prix, voyez vous-même. La folie de NFT ne s’arrête pas là, car elle touche également le sport, NBA top shot en est le meilleur exemple. Ce sont des cartes de sport virtuelles qui, comme les cartes Panini à une époque, présentent des athlètes. Par contre, au lieu de présenter une image figée de vos artistes préférés, vous pouvez voir une vidéo de leurs plus beaux exploits. Oui, vous payez pour une simple vidéo, agrémentée d’effets visuels, et les fans s’arrachent ces cartes. L’entreprise française Soart, fait également beaucoup parler d’elle.

D’ailleurs, un certain Garyvee, dont on vient de parler, vient d’investir dans cette startup, aux côtés d’un certain Antoine Griezmann, dont tu as peut-être déjà entendu parler. L’idée est simple, proposer des cartes digitales NFT, similaires aux cartes Panini, et le marché s’envole. Par exemple, la carte unique de Mbappé, vaut aujourd’hui déjà plus de 55.000 euros, celle de Ronaldo a explosé, pour atteindre les 300.000 dollars.

Les NFTs ne sont plus des objets digitaux cute, qui pouvaient paraître puérils au plus grand nombre. Arts graphiques sport, ils envahissent le monde de la musique et bientôt le cinéma, les NFTs s’apprêtent à transformer l’industrie de l’entertainment. La chanteuse Grimes, a vendu plusieurs NFTs pour plus de 6 millions de dollars, le rappeur Post Malone va mettre en vente des tokens, qui offrent accès à des expériences uniques, comme des accès backstage. Enfin, l’industrie du jeu vidéo, était là depuis le début de cette aventure NFT.

Maintenant, des investisseurs collectionneurs, achètent pour des millions, de mappes virtuelles de leurs jeux vidéo préférés, et des milliers de fans n’attendent que ça, acheter ce qui leur plaît, dans un monde digital, comme ils le font dans le monde réel. Comme vous l’avez vu, le petit club Hype des NFTs, est devenu un club VIP, où les enchères atteignent des sommes faramineuses. L’argent ne dort jamais et le champagne coule à flots, les NFTs ne sont pas près de s’arrêter, mais là où il y a des bulles, il y a toujours des risques.

Plutôt que de parler de bulles, parlons plutôt de vagues, parce que c’est ça les marchés, ce sont des individus et des entreprises à l’origine de vagues, dans l’économie. Pour les NFTs, c’est la même chose, les prix montent, les vagues se forment, et les enchères glissent toute seules.

Par contre, il y a un risque avec les courbes des marchés. Certaines s’effondrent d’un coup, comme l’industrie du tourisme en 2020, et repartent ensuite, d’autres ne repartent jamais. Et quand on parle de crypto monnaie, on parle toujours de grosses fluctuations, et d’investissements très risqués. Une fois de plus, pour comprendre ce phénomène, le mieux est de l’expliquer en images.

On est d’accord que quand l’économie va bien, le marché est en hausse, et tout le monde veut prendre les meilleures vagues. En ce qui concerne les crypto monnaies, tu le sais probablement, elles peuvent avoir des hausses complètement stratosphériques, mais il est bien important de comprendre, qu’elles peuvent également disparaître à jamais. C’est ce qui est arrivé à des crypto monnaies comme Solarcoin. Vous me direz, oui, mais les NFTs, ce sont des œuvres d’art, ce n’est pas la même chose, ça ne fonctionne pas comme une monnaie, et vous avez raison, en partie, car les NFTs, sont effectivement des œuvres d’art digitales, qui ne disparaissent pas. Par contre, ces NFTs sont créées grâce à des crypto monnaies, comme par exemple l’Ethereum.

Ethereum, dans la technologie, implique plus qu’un simple échange de valeurs, mais des smart contracts qui sont de l’information, stockés à l’intérieur de la blockchain. Ce n’est pas la seule blockchain, utilisée pour créer des NFTs, mais c’est la principale, utilisée, et récemment, Ethereum fait face à de nombreuses critiques, premièrement, par rapport à son coût d’utilisation.

Pour utiliser le réseau Ethereum, il faut payer le fameux gaz, qui est le carburant de cette blockchain. Il permet d’organiser la transaction et de payer les différentes parties prenantes, hors, ces derniers temps, ces prix ont littéralement explosé, la rendant parfois quasiment inutilisable. D’autre part, parce que la création de NFT a un fort impact écologique, et une consommation très importante d’énergie, le célèbre blogueur Seth Godin en a parlé récemment dans l’un de ses articles, et de plus en plus de voix s’élèvent contre cette création à outrance, d’œuvres d’art digitales, qui peuvent apparaître parfois comme un gaspillage énergétique.

Pour ces raisons, une grosse partie de la communauté crypto, doute de la capacité de la blockchain Ethereum, à devenir sur le long terme, la blockchain de référence, pour la création et le maintien de NFT. Bref, la révolution est là, mais la démocratisation n’est pas vertueuse. Les mêmes personnes, annonçant que les NFTs sont un bouleversement, et une révolution, préviennent que ces investissements sont encore plus risqués, que les investissements dans les crypto monnaies. Garyvee est l’un des plus enthousiaste sur le marché des NFTs, et même lui prévient que 97% des NFTs, ne vaudront rien à l’avenir.

  • Il faut que tout le monde comprenne, que c’est comme le début d’Internet dans les années 2000. Les NFTs sont là pour toujours, et ça va être incroyable, mais on va voir de la volaritée dans les 24 prochains mois, et il y a une très forte probabilité, d’assister à l’éclatement d’une bulle.

L’art a toujours été une valeur refuge en investissement, ce graphique nous le montre clairement. En rouge, vous voyez l’évolution en bourse des 500 plus grandes entreprises américaines, le fameux S&P 500, et ici, en bleu, l’évolution du marché de l’art. On voit que le marché de l’art, est plus performant que la bourse, sur le long terme, évidemment, en sachant choisir les bonnes œuvres, et c’est là toute la subtilité de ce graphique.

C’est que si on prend des œuvres d’art au hasard, on n’aura pas ce résultat. D’ailleurs, on n’a pas pris les entreprises boursières au hasard, on a pris les 500 plus grandes entreprises, donc il faudrait prendre par exemple, les 500 plus grands artistes, pour comparer. Et donc, il ne faut pas s’y tromper, le marché des NFTs, ne s’inscrit pas dans ce graphique-là, puisque n’importe qui peut créer une œuvre d’art digitale, et les artistes NFT, ne sont pas encore les artistes les plus reconnus dans le milieu de l’art. En plus, ils sont adossés aux crypto monnaies, et leur volatilité est énorme.

En bref, si quelques investissements se révèleront très fructueux, pour les personnes les plus chanceuses, il y a fort à parier que la majorité des NFTs, finalement, se retrouvent à être des investissements très mauvais, et ne valent plus rien à l’avenir. C’est un phénomène qui s’est déjà produit dans l’histoire, avec la fameuse tulipe mania, la frénésie des tulipes. Ça se passe aux Pays-Bas au 17ème siècle, et le marché devient complètement frénétique, à investir dans tous les sens, sur des bulbes de tulipes. À un moment donné, un bulbe de tulipe valait plus qu’une maison entière à Amsterdam. La suite de l’histoire, c’est que les cours se sont complètement effondrés, tous ceux qui avaient investi pour spéculer, se sont retrouvés ruinés, et que les bulbes de tulipes, quelques mois plus tard, ne valaient plus rien.

L’Univers de la crypto monnaie implique des risques élevés, énormes, aussi importants que les gains potentiels, et la spéculation effrénée sur les crypto monnaies, n’a pas épargné les NFTs, qui connaissent aujourd’hui une spéculation complètement incroyable. Mais si l’avenir de l’Ethereum ne peut pas être prédit, l’avenir des NFTs semble déjà être contenu dans cette phrase de Victor Hugo, parce que les NFTs représentent plus qu’une nouvelle technologie, ils représentent une idée, qui va venir changer la vie des gens.

Tout est affaire de psychologie, et les marchés, c’est la psychologie de l’individu, mêlé à la psychologie des foules. Les NFTs vont conquérir le monde, car ils ont déjà conquis les esprits, la machine est en place, et la technologie blockchain semble inarrêtable, certaines crypto monnaies sombreront, mais l’art digital s’impose déjà. Pourquoi? Les travaux du psychologue Abraham Maslow, nous offrent un éclairage. Ce psychologue a répertorié les besoins humains, à travers d’une pyramide, avec les besoins les plus primaires, et les plus physiques, en bas de la pyramide, jusqu’aux désirs les plus existentiels, au sommet de la pyramide.

Si l’on considère l’argent, il est à la base de la pyramide, et renvoie dans un premier temps, à un besoin d’autosuffisance et de sécurité, mais dans un deuxième temps, d’appartenances et enfin d’estime. Si l’on considère l’art, il permet à tout un chacun, de définir ses besoins d’appartenance, d’estime et d’accomplissement. Les NFTs, mélangent l’argent et l’art, à travers le désir d’investir et de collectionner, ils concernent le bas de la pyramide, gagner plus d’argent pour être plus en sécurité, et le haut de la pyramide, s’accomplir à travers ses choix.

Avec un NFT, vous possédez un bien digital, qui représente à la fois une valeur sentimentale, et à la fois un investissement sur l’avenir. Les Non Fungibles Tokens, sont prêts pour un monde où le digital représente une part de demain, un monde où l’on peut acheter un bien, directement après l’avoir vu dans une publicité, où l’on joue à des jeux, pour se changer les idées ou pour se plonger dans des univers, qui nous offrent une vie alternative. Un monde où l’on peut faire un pari sportif, pendant une compétition, où l’on échange nos idées avec le reste de l’humanité, comme on échange nos expériences. Un monde où tout ce qui s’affiche sur nos murs, s’affiche maintenant sur nos écrans, dans ce monde, nous allons décorer notre univers digital, comme nous découvrons notre appartement. Ce monde, vous le connaissez déjà, non, c’est le monde virtuel, et les NFTs vont l’ancrer encore plus dans notre réalité, à travers des désirs humains immuables, comme celui de gagner de l’argent, ou de s’épanouir à travers l’art. Les NFTs, ce sont les désirs humains immuables, dans le monde digital de demain.