Salut les investisseurs malins, j’espère que tu vas bien. Je m’appelle Gabriel Jarrosson et aujourd’hui, je suis ravi de te présenter le débrief de l’épisode 1 de la saison 2 de « Qui veut être mon associé ? », qui est passé sur M6 le 5 janvier 2022. Donc cette nouvelle saison, on revient pour, enfin cette nouvelle saison, elle, revient pour une saison 2 et moi, je reviens avec mes analyses comme la dernière fois.
Donc, on attaque tout de suite. Voilà, je suis donc sur mon ordinateur « Qui veut être mon associé ? ». Je suis armé de mes critères d’investissement. Si tu ne connais pas mes critères d’investissement, tu peux les télécharger gratuitement en-dessous de cette vidéo, dans la description.
Ça te permettra de comprendre de quoi je parle quand je te parle d’avantage injuste, de marché, de scalabilité. Ils sont en anglais parce qu’hier soir, je n’ai pas fait gaffe quand je regardais l’épisode et je les ai mis en anglais. Mais ce n’est pas grave, on va parler français.
Donc, tu peux bien sûr télécharger mes critères, mettre cette vidéo sur pause pour les comprendre. Donc, on commence avec Unbottled. Donc, Unbottled qui veut faire, disons, se débarrasser des bouteilles plastiques dans les salles de bain.
Donc, un projet, disons, inspiré de projets qu’on connaît déjà, comme Respire bien sûr, qui était passé l’année dernière dans la saison 1 et dans lequel Anthony qui est donc membre du jury cette année, a dit qu’il avait investi. Donc, tout de suite, on voit qu’il n’y a pas de scalabilité puisqu’on est sur des produits physiques. Donc, qu’est-ce que je veux dire par scalabilité ? Tu vois ça dans les critères, mais des projets digitaux qui peuvent scaler à l’infini.
Ici, à chaque fois qu’on vend un savon, eh bien, on est obligé de produire le savon. Donc, pas de scalabilité infinie comme sur les produits digitaux. On a un supermarché, le marché du savon, du shampoing, aucun problème.
Ils savent comment monétiser, ils vendent leur savon. Alors, la marge, si tu te souviens bien, pendant l’émission, ils n’ont pas voulu donner la marge et ils ont été très, très, très hésitants à donner la marge. Et donc, tout de suite, j’ai mis un point négatif en disant que si tu ne donnes pas ta marge, on ne peut pas investir chez toi.
Et d’ailleurs, tu l’as peut-être vu, tu t’en souviens, les membres du jury n’étaient vraiment pas contents qu’ils ne veuillent pas donner leur marge. Finalement, ils ont donné leur marge et c’est autour de 80%. Donc, c’est une très bonne marge d’excès au-dessus de 50%.
Mais j’ai quand même mis un point négatif parce qu’ils ont mis du temps à la donner. Alors, pour ce qui est de l’unfair advantage, je n’en ai trouvé aucun, pas d’avantage injuste. N’importe qui finalement peut faire du savon et du shampoing solide.
Qu’est-ce qui, eux, les rend uniques ? Pas grand-chose. Ils n’ont même pas spécialement une distribution. Je crois qu’ils sont rentrés chez Sephora, si je ne dis pas de bêtises, mais Respy est aussi chez Sephora, et chez Monoprix, et dans d’autres endroits.
On a une équipe, ils ne nous en ont pas dit beaucoup, mais qui n’a pas l’air très complémentaire. Si je me souviens bien, ils ont tous les deux le même profil, soit une école de commerce, soit quelque chose comme ça. Donc, une équipe qui n’a pas l’air particulièrement plus douée qu’une autre.
Ça ne veut pas dire qu’ils sont mauvais, ils sont très bons, mais pas forcément plus doués qu’une autre pour ce projet-là. On avait une valorisation, donc ils cherchaient 300 000 pour 10%, une valorisation à 3 millions que j’ai trouvée correcte par rapport à la traction.
700 000 euros de CA en 2020, 500 000 déjà en 2021, en cours d’année, au moment du tournage. Et avec une telle marge, ça veut dire que, tu vois, sur les 700 000, eh bien ils ont dû faire plus de 600 000 de marge, ou aux alentours de 600 000 de marge l’année dernière. Donc, sur une valo à 3 millions, ça ne m’a pas paru déconnant cette valo et cette traction.
Donc, il y a effectivement une traction puisqu’ils arrivent à bien vendre. Voilà pour mon débrief de Unbottled et mes critères. On enchaîne avec Bob.
Donc Bob, c’est le lave-vaisselle miniature. C’est donc visiblement le plus gros deal dans « Qui veut être mon associé ? », puisqu’ils ont réussi finalement à lever 1,5 million avec trois investisseurs. Je ne sais plus lesquels, mais je sais que, enfin je ne sais plus lesquels.
Et peu importe, tu as regardé l’émission, donc tu le sais sûrement. Alors, on commence par l’équipe, c’est deux ingénieurs. Donc, il n’y a pas de profil commercial.
C’est bien d’avoir deux personnes, c’est déjà mieux que les solo entrepreneurs, mais pas complémentaires. Deux ingénieurs, il faudrait un ingénieur pour la partie technique et un commercial pour vendre. Alors, cela dit, ils arrivent à peu près à vendre, mais ce n’est pas l’équipe idéale, donc j’ai mis un critère négatif.
L’unfair advantage, l’avantage injuste, il est très clair. C’est une technologie innovante qu’ils ont eux-mêmes mis au point. Il y a plusieurs technologies.
Le fait de miniaturiser la technologie du lave-vaisselle, la cartouche avec les produits naturels, et on a juste à changer la cartouche une fois tous les 30 lavages. Donc, pas mal. Le marché, je n’étais pas sûr.
Alors, le marché du lave-vaisselle, cela va. Comme quelqu’un l’a fait remarquer, un lave-vaisselle, ce n’est pas quelque chose qu’on va acheter toutes les semaines ou tous les mois. Tu vas l’acheter une fois tous les, peut-être, cinq ans.
Bon. Le marché du lave-vaisselle, cela va. Mais le marché du petit lave-vaisselle chez soi, en fait, je me disais que, enfin moi, je me dis que ce n’est pas un marché si énorme.
Cela concerne les petits apparts parisiens, mais il y a quand même beaucoup de gens qui ne sont pas à Paris et qui ont des apparts de plus de 25 ou 30 m², et où ils ont largement la place de mettre un lave-vaisselle. Donc, je n’étais pas sûr sur le marché. J’ai mis un critère orange en disant « moyen ». Scalabilité, c’est toujours la même chose et c’est ce qu’on va retrouver dans toute cette émission, dans toutes les startups qu’on a analysées.
On est sur un produit physique. Donc, à chaque lave-vaisselle vendue, il faut créer un lave-vaisselle. On n’a pas une scalabilité infinie comme les produits digitaux, comme les investissements qu’on fait, nous, chez Leonis Investissement, dans la Silicon Valley.
Une monétisation très claire, ils savent comment gagner de l’argent, ils vendent leur lave-vaisselle. Par contre, des marges assez mauvaises, 329 euros en prix de vente. Ça, ça n’a pas été dit pendant l’émission, mais je l’ai vu pendant l’émission sur leur site internet.
Et par contre, ils ont indiqué qu’ils avaient un coût de production de 250 euros. Donc, tu vois qu’on a une marge qui est assez faible, inférieure à 50% qui est le minimum nécessaire pour obtenir un point vert ici. Valorisation.
Donc, on a une valorisation à 10 millions, qui est vraiment énorme, cette valorisation. C’est difficile de savoir si la valorisation est bonne ou pas puisqu’on ne connaît pas le CA. Alors, ils ont dit qu’ils avaient livré 13 000 unités en tout.
Donc, si on fait 13 000 fois 329, on sait qu’ils ont fait 4 millions de CA, 4 millions d’euros de CA, mais on ne sait pas sur quelle période. En tout cas, ça veut dire qu’il y a une certaine traction. Vendre 13 000 unités, c’est quand même assez chouette, franchement, il n’y a pas de problème.
Du coup, je pense que les 4 millions, ce n’est pas sur les deux dernières années, je pense que c’est un peu plus ancien que ça. Donc, je pense que la valo de 10 millions, elle est probablement un petit peu élevée par rapport à ces 4 millions de CA sur plusieurs années, mais c’était difficile de se prononcer. Et d’ailleurs, le deal qu’ils ont eu à 1,5 million, ce n’était pas sur une valo à 10 millions, mais c’était pour 40%, si je ne dis pas de bêtises.
Donc, c’était sur une valo à 3,75 millions, donc une valo beaucoup beaucoup plus basse que les 10 millions qu’ils recherchaient au départ. Voilà pour mon analyse de Bob. On enchaîne avec Pape et Pi.
Pape et Pi, c’est vraiment, je pense, ceux qui gagnent le critère de la plus belle histoire. Ah non, il y en a eu d’autres, mais vraiment belle histoire, sympa, etc. Donc, en équipe, on a deux infirmiers.
Donc, a priori, ce n’est pas complémentaire même s’ils sont deux. Donc, j’ai à nouveau mis un point négatif. Il faudrait voir en fait réellement comment ils distribuent les rôles.
Apparemment, si je me souviens bien, c’était donc un couple. Et la femme, j’ai complètement oublié son prénom, mais elle s’occupait elle plus de cuisiner, en tout cas de gérer la cuisine. Et le mari, lui, pour l’instant, il n’est pas à plein temps, donc c’est la femme qui gère tout.
Mais quand il revient à plein temps après la levée de fond, est-ce qu’effectivement, ils arrivent à répartir les rôles et à se spécialiser, et donc à être complémentaires ? Aujourd’hui, ces deux infirmiers, donc dans leur expérience professionnelle passée, il n’y a pas d’expérience qui les rendrait complémentaires. Il n’y a pas pour moi d’avantage injuste non plus puisqu’il s’agit de faire des boules. Alors, on pourrait venir adoucir ça en disant qu’il y a un secret de fabrication des billes.
C’est ce qu’ils ont dit, des billes alimentaires. Donc, ils ont dit qu’ils avaient un secret, qu’ils ne voulaient pas le révéler à la télé, que c’était un truc qu’ils avaient mis du temps à mettre au point. Donc, peut-être que ça, c’est un petit unfair advantage, peut-être que c’est même un vrai unfair advantage.
Je ne pense pas très sincèrement, en fait, que quelqu’un d’autre qui voudrait faire des billes alimentaires aurait énormément de mal. Je pense que ce n’est pas un grand secret industriel comme, tu vois, créer, je n’en sais rien, un smartphone, un outil technologique ultra pointu, ça reste des billes alimentaires. Je ne pense pas que ce soit un énorme unfair advantage.
Le marché est énorme, le marché de manger, il n’y a aucun problème là-dessus, il n’y a pas de souci. La scalabilité, toujours la même chose, c’est un produit physique. Donc, à chaque fois qu’on vend un produit, on est obligé de le créer.
Donc, on n’a pas une scalabilité infinie. Donc, en scalabilité infinie, tu peux penser à des boîtes comme Uber ou Airbnb qui, à chaque fois qu’elles vendent une, soit une nuit d’hôtel, enfin une nuit d’Airbnb ou soit une course d’Uber, ils n’ont pas besoin de recréer leur produit qui est simplement leur site internet, leur application. Donc, avec un produit, eh bien ils peuvent vendre à l’infini.
Ici, on n’a pas ça à chaque produit vendu, il faut créer un nouveau produit. Ils savent comment monétiser parce qu’ils vendent leurs produits, aucun problème. En revanche, on n’a aucune information sur les marges, ça c’est vraiment vraiment dommage.
Et je regrette qu’on n’ait pas ces informations systématiquement dans l’émission, mais c’était déjà comme ça l’année dernière. Bon. L’attraction est assez bonne, même très bonne, 100 000 euros en 2020, 500 000 euros en 2021.
Alors même si ce n’était pas du définitif, du prévisionnel, mais franchement impressionnant, un demi-million d’euros avec des petites billes alimentaires qui ne coûtent pas cher, qui coûtent une bouchée de pain, j’allais dire, pour le jeu de mots. Et 300 000 euros pour 20%, ça fait une valo à 2 millions. J’ai dit moyen.
Alors c’est vrai que par rapport au chiffre d’affaires, s’ils l’atteignent, ce n’est pas mal, mais il faut voir leurs marges. J’ai le pressentiment que leurs marges ne sont peut-être pas très élevées, comme ça peut être souvent le cas dans la food, dans la nourriture. Donc, ça dépend.
Pour la valorisation, ça peut être difficile de donner un avis. Ce n’est pas non plus très élevé, mais ce n’est pas non plus très bas. Donc, j’ai mis un point orange en disant c’est moyen.
Et voilà pour mon analyse de Pat et Pig. Ça va vite, on enchaîne avec Dentapass. Donc Dentapass, assez particulier, assez marrant, ce médecin avec son kit pour réparer ses dents.
Donc l’équipe, déjà ça ne va pas puisqu’il est visiblement seul. Donc ça, c’est évidemment un problème. On veut des équipes de au moins deux personnes et avec des profils complémentaires.
Pour ce qui est de l’avantage injuste, pareil, je n’en ai pas trouvé puisque selon moi, n’importe qui peut le faire. Alors il faut peut-être avoir quelques connaissances en dentaire, donc peut-être que n’importe quel dentiste peut le faire et que pas tout le monde. Peut-être que toi et moi, on ne peut pas le faire si on n’est pas dentiste.
Mais beaucoup de gens peuvent faire une trousse avec des produits dedans. Ça reste une petite colle, des petits ustensiles pour se trifouiller les dents, etc. Donc, c’est très très accessible.
Il n’y a pas d’innovation technologique. L’innovation, c’est d’avoir pensé à faire une trousse qu’on vendait en pharmacie. Mais voilà, maintenant que tout le monde a l’idée, il n’y a pas vraiment d’avantage injuste selon moi.
Le marché, c’est un gros marché, c’est le marché des dents, donc effectivement tout le monde peut en avoir besoin. Donc je pense qu’il n’y a pas de problème. Quoique, le marché, c’est quand même un gros point d’interrogation parce que qui va se dire « Tiens, il faut que j’achète une trousse le cas où un jour peut-être je me casse une dent ? » Si ça t’est déjà arrivé par le passé, oui, bien sûr, tu vas y penser.
Mais si ça ne t’est pas arrivé, est-ce que tu vas avoir envie, est-ce que tu vas y penser ? Et bien sûr, ils lui ont dit durant l’émission, les messieurs et dames, les investisseurs, qu’il fallait rajouter du marketing pour que les gens justement aient plus envie et se réflexent. Aujourd’hui, c’est une boîte qui manque cruellement de marketing. C’est à nouveau pas scalable parce que c’est un produit physique, ok.
La monétisation, il sait comment gagner de l’argent, il vend son produit tout simplement. Et les marges, eh bien on a une marge de 30% à peine puisque, et ça a été vivement remarqué et critiqué durant l’émission, il produit à 8 euros et il vend à 11 euros aux pharmacies. Donc, il a une marge très très faible, beaucoup trop faible.
Alors la valorisation, zut, j’ai perdu, tac, on est là. Pardon, la valorisation. Alors c’était bizarre, c’était soit 10% du CA pendant 10 ans, donc assez bizarre comme, du coup, ce n’est pas une valorisation, ou alors pour 25% du capital, dans les deux cas pour 300 000 euros.
Donc, si on oublie ça, qu’on le met entre parenthèses, eh bien ça nous fait une valorisation à 1,2 million pour une boîte qui a fait 170 000 euros de chiffre d’affaires en 2020, après 12 ans, ça fait 12 ans qu’ils faisaient ça. Donc, en termes de traction, on n’y est pas. La traction, c’est le chiffre d’affaires, 170 000 euros de chiffre d’affaires en 2020.
En fait, c’est bien, il y a beaucoup de boîtes qui rêveraient de faire ça. Et moi, si je vois une startup qui fait ça la première ou la deuxième année, ben franchement bravo. Mais là, après 12 ans, c’est ça qui est hyper important, eh bien évidemment on a un peu plus de mal à se dire que c’est une boîte qui accélère, qui va aller très très vite.
Donc, c’est évidemment problématique et donc ça ne fait pas une vraie traction. Voilà pour Dentapass. On enchaîne, alors il nous en reste encore deux.
On enchaîne avec les éditions Douin. Donc, c’est ce super entrepreneur qui a une cave avec un million de livres dont il ne connaît pas le prix. Alors très franchement, ce n’est pas vraiment une startup, mais je vais quand même l’analyser à partir de mes critères d’investissement.
Donc, il est tout seul, donc pour l’équipe, ça ne va pas. Est-ce qu’il a un avantage injuste ? Oui, il a accès à un stock unique de livres. Il est le seul à avoir accès à ce stock et ça lui donne un vrai avantage injuste.
Donc là-dessus, aucun problème. Il se pose quand même la question de, une fois que le stock est écoulé, qu’est-ce qui se passe ? Une fois qu’il a vendu ses un million de livres, alors ça va lui prendre un moment, on est d’accord. Mais une fois que le stock est écoulé, comment il fait ? Eh ben on ne sait pas, il ferme boutique et c’est terminé.
C’est un peu bizarre, une entreprise, une startup qui aurait une date d’expiration. Une fois qu’elle a fini de vendre ses livres, c’est terminé, elle ne peut plus en créer d’autres, à moins qu’il trouve peut-être un autre stock de livres uniques et anciens, ce qui est possible. Mais une fois que le stock est écoulé, que se passe-t-il ? Alors, le marché, je n’étais pas sûr.
Je n’ai pas fait de recherche approfondie, on pourrait bien sûr passer des heures sur Google pour voir l’évolution du marché du livre en France, et je te laisse le faire. Je ne suis pas sûr. Et à mon plus grand regret, puisque tu le sais peut-être, moi j’aime beaucoup lire des livres papier, je ne crois pas que le marché du livre en France soit en pleine expansion.
Je pense très sincèrement, malheureusement, que malgré Amazon qui vend des livres, il est en recul à mon avis, ou en tout cas, il ne se porte pas à merveille, il n’est pas au plus haut de ce qu’il a été dans sa vie. Donc, je ne sais pas si c’est forcément hyper opportun de se lancer sur le marché du livre papier aujourd’hui. Il faudrait presque se lancer dans le livre audio ou dans le livre Kindle, le e-book, plus que sur le marché du livre papier.
J’ai mis une note orange en disant « Ce n’est pas idéal, ce n’est pas non plus déconnant et n’importe quoi ». Il se vend des livres évidemment, mais ce n’est pas idéal. Sur la scalabilité, toujours pareil, on vend des produits physiques. Donc là, on n’a pas de critères positifs.
La monétisation, très bien. Il vend ses livres, donc il sait comment monétiser. Les marges, il a dit qu’il faisait à peu près en moyenne 70% de marge brute, donc c’est très bien, bravo.
Valorisation, donc il veut 180 000 euros pour 20% et ce qui lui donne une valo de 900 000 euros. Finalement, ce n’est pas le deal qu’il a eu, si je ne dis pas de bêtises, il a eu 180 000 euros pour 0,45%, donc ce qui lui fait une valo à 400 000 euros au lieu de 900 000 euros, donc une valo bien bien bien inférieure. Et son chiffre d’affaires, donc la valorisation, elle est à mettre en parallèle avec le chiffre d’affaires, avec la traction.
Donc la traction, c’est 120 000 euros de chiffre d’affaires en 3 ans. Donc pas énorme, 120 000 euros sur 3 ans, ça fait en moyenne 40 000 euros par an, ce qui fait en moyenne 3 000 euros par mois. Donc ce n’est pas du tout énorme, ça veut dire que probablement, il ne peut pas en vivre puisqu’il doit payer des charges, il doit payer peut-être un loyer, il doit payer des impôts, il doit payer tout un tas de choses.
Donc il ne peut pas du tout, lui, se mettre 3 000 euros par mois dans la poche, loin de là. Donc pas terrible du tout et la traction est assez moyenne. La valorisation est relativement basse pour un stock qui est estimé, qui pourrait être estimé à jusqu’à 30 millions, c’est ce qu’il a dit dans l’émission.
On peut dire que la valorisation est ok. Et puis finalement, c’est la valorisation qui a été encore plus basse à 400 000 euros. Donc ça va comme valorisation.
Mais enfin, c’est une boîte qui ne fait quand même pas beaucoup, beaucoup de chiffre d’affaires loin de là. Donc on est quand même sur une petite boîte qui ne doit pas valoir très cher. On est peut-être trop à 900 000 et d’ailleurs, la preuve, il n’a pas eu un deal à 900 000 mais à 400 000.
Enfin, on termine avec Benenota qui est passé après la fin de l’émission, je ne sais pas, la suite de l’émission ou la deuxième partie. Alors, l’équipe, elles sont deux, une grand-mère et une petite fille. Est-ce qu’elles sont complémentaires ? Ça, je me suis posé la question.
Elles ont l’air assez complémentaires puisqu’en fait la grand-mère, elle va être plus sur les matériaux, la couture, je crois que c’est elle qui va elle-même, je ne sais pas si c’est coudre exactement, mais s’occuper de fabriquer, de la fabrication. Et puis, la petite-fille, son associée, sa petite-fille qui n’est pas une petite-fille, qui est simplement sa petite-fille mais qui a, je ne sais plus, 24 ans de mémoire, s’occupe du digital, du site internet, du compte Instagram, de l’acquisition. Donc je pense qu’il y a une vraie complémentarité.
Et ça, c’est super, ça veut dire que l’équipe, c’est un critère vert. Et tu vois, on n’a pas mis beaucoup de critères verts sur l’équipe depuis le début, on n’en a même mis aucun. Ici, sur Unbottle, on avait mis un moyen mais on n’a mis aucun critère vert.
Là, on a une vraie équipe complémentaire, voilà, une petite-fille et sa grand-mère, ou une grand-mère et sa petite-fille. Pas d’avantage injuste, pareil, n’importe qui demain peut faire une serviette en bambou ou un bandeau en bambou, il n’y a rien qui rend ça unique. Bon, ok.
Le marché, je pense qu’il est très bien. Je crois que c’est un marché qui est même en croissance, il y a de plus en plus, surtout sur les serviettes en tant que telles, ce n’est peut-être pas un marché en croissance, mais les serviettes faites dans des bons produits naturels, réutilisables, recyclables, bons pour la peau, bons pour l’environnement. C’est quelque chose qui se développe, on le sait, tu as déjà vu ça 100 fois.
Donc, je pense que c’est un bon marché, ça permet de vendre un peu plus cher avec un positionnement, un positionnement produit un peu unique. Donc, je pense que c’est très bien et que le marché est très bon. On est sur un produit physique, donc ce n’est pas Scalable, je ne reviens pas.
Ils savent comment monétiser, ils vendent leurs produits. Les marges sont bonnes, 70% en B2B et en B2C, 50%. Donc, ça reste correct même en B2C.
Donc, les marges sont absolument bonnes, ça c’est très bien. En revanche, enfin alors en revanche, non pardon, on a une valorisation de, donc ils chargent 25 000 euros pour 10%, ce qui fait 250 000 euros. Alors tu vois là, j’étais peut-être un peu distrait en regardant l’émission puisque je fais ça, je prends les notes en direct.
Je trouve que la valorisation est correcte puisqu’elle est très très basse. La boîte a un chiffre d’affaires minuscule, 17 000 euros en 6 mois, mais c’est une très jeune boîte, ça vient d’être créé. Donc, on ne peut pas dire que la traction soit énorme, elle est assez moyenne, mais c’est le début, c’est plutôt normal.
Donc, je mets moyen, je ne mets pas rouge ni négatif. Mais du coup, cette valorisation de 250 000 euros qui est une valorisation très basse, eh bien elle correspond à cette traction de départ. Donc, la valorisation est bonne par rapport à cette traction et par rapport au fait qu’il y a quand même pas mal de points verts.
Il y a une bonne équipe, il y a de bonnes marges, voilà. La seule chose, c’est que c’est un produit physique, donc ce n’est pas scalable à l’infini. Bon, ok.
Et il n’y a pas de unfair advantage, il n’y a rien qui rend ça unique. N’importe quel concurrent demain peut venir faire la même chose. Ça, c’est un vrai problème bien sûr.
Mais enfin, cette valorisation, du coup, je la trouve pas mal du tout. Voilà pour le récap de « Qui veut être mon associé ? », saison 2, épisode 1. Dis-moi en commentaire si tu as apprécié ces critères. Si tu veux bien sûr en savoir plus sur mes critères d’investissement, tu peux les retrouver, il y a plus de 150 pages dans mon livre que tu peux recevoir gratuitement, le lien est dans la description.
Tu payes simplement les frais de port du livre et moi, je paye le livre de ma poche, il coûte 24,80 euros et je te l’envoie chez toi. Et dis-moi ce que tu voudrais voir dans ces debriefs. Je vais essayer en tout cas de le faire pour tous les épisodes jusqu’à la fin de la saison 2. Donc dis-moi comment je peux améliorer ces reporting, ces débriefings.
Et puis bien sûr, donne-moi aussi ton avis. Dis-moi quelle a été ta startup préférée de toutes celles qu’on a vues passer, de toutes celles-là. Dis-moi celle que tu préfères et pourquoi.
Et bien sûr, si tu es d’accord ou pas d’accord avec certains de mes critères, tu peux me le dire aussi en commentaire sous la vidéo. Voilà, merci de m’avoir regardé jusqu’au bout. Bien sûr, si la vidéo par exemple, tu l’aimes là, partage-la.
Et je te dis à très bientôt pour une prochaine vidéo. Ciao, ciao !