Ces influenceurs Pokémon vous arnaquent (n’investissez pas)

 

Introduction

Le 25 avril, Michou sort une vidéo intitulée “J’AI ACHETÉ UNE BOÎTE POKÉMON À 50 000€ !” (mettre miniature Michou).

En ouvrant cette boîte, il a trouvé un dracaufeu comme celui-là, d’une valeur de 400 000 euros. (montrer la carte dracaufeu imprimée).

Oui, 400 000 euros.

C’est quoi ce délire !? (utilise tes propres mots)

C’est comme si investir dans Pokémon était devenu le nouveau moyen de devenir riche facilement et sans effort.

 

Dans cette vidéo, je vais vous expliquer pourquoi, en réalité, vous ne devez pas investir dans les cartes pokémons.

Mais avant ça, voyons d’où vient la hype des cartes Pokémon.

Partie 1 : Pourquoi la Hype des cartes Pokémons ?

La naissance de cet engouement autour des cartes Pokémon vient de Logan Paul.

Logan Paul, c’est un YouTubeur américain qui possède 23 millions d’abonnés.

Alors autant vous dire que quand il sort une vidéo intitulée “j’ouvre une boîte Pokémon à 200 000 $ en live”, l’impact se fait ressentir.

Dans cette vidéo, on voit Logan Paul, accompagné d’un soi-disant expert en cartes Pokémon (on y reviendra plus tard), qui ouvre des paquets Pokémon de la toute 1ère édition imprimée.

Cette vidéo à fait 11 millions de vues.

Oui, vous m’avez bien entendu.

Cette vidéo de 2 heures dans laquelle Logan Paul se contente d’ouvrir des cartes Pokémon, et c’est tout, à fait 11 millions de vues.

Ça montre l’influence du gars.

Mais ce qui rend cette vidéo surréaliste, c’est que pendant les deux heures de lives, Logan est tombé sur des cartes pokémons d’une valeur de plusieurs dizaines de milliers d’euros.

Si on fait un rapide calcul, on se rend vite compte qu’il est très rentable sur la boîte qu’il a ouvert

 

Résultat : Des millions de personnes se sont mises à investir dans les cartes Pokémon, dans l’espoir de gagner beaucoup d’argent.

 

Mais, est-ce vraiment là le seul élément responsable de la hype ?

Enfin, je veux dire, des moyens de gagner de l’argent, il y en a pleins, alors pourquoi Pokémon ?

 

Et bien, tout part du covid.

Suite à cette vidéo, comme les gens n’avaient rien à faire, ils se sont mis à fouiller dans leur placard pour voir s’ils avaient des cartes à revendre.

 

C’est un peu comme une chasse au trésor. Vous partez à l’aventure à la recherche d’un trésor éventuel, mais vous ne savez pas ce sur quoi vous allez tomber.

 

Et justement, ce terme “chasse au trésor” est au centre du mystère de la hype pokémon.

Derrière ce terme se cache deux leviers psychologiques puissants qui nous poussent à poursuivre ce fameux trésor.

Partie 1.1 : Le pouvoir de l’aléatoire

Notre premier élément, c’est l’aléatoire.

Et oui !

Les objets qui nous rendent addicte sont ce qui délivre une récompense aléatoire.

 

Notre cerveau ne sait pas à quoi s’attendre. Du coup, c’est plus fort que lui, il a envie de connaître le résultat.

 

C’est pour ça que dans certains jeux vidéos, les développeurs ont mis en place un système de loot box.

Une loot box, c’est une caisse virtuelle que vous gagnez ou achetez.

Une fois que vous la possédez, vous pouvez faire le choix de l’ouvrir pour recevoir des récompenses… aléatoires !

Quelle coïncidence.

 

Pour aller dans des exemples plus mainstream, on a les casinos, avec les machines à sous, ou encore les paris sportifs.

 

Bref, une récompense aléatoire, ça nous rend addict, et ça nous donne envie de recommencer encore et encore.

 

Et, vous l’aurez compris, quand on ouvre une boîte Pokémon, on ne sait pas à quoi s’attendre. On pourrait très bien tomber sur une carte ultra rare, comme sur des cartes toutes pourries.

 

Et c’est ça qui va non seulement nous donner envie de regarder des Youtubeurs ouvrir des paquets de cartes, mais qui va aussi nous donner envie d’ouvrir des cartes nous-même, pour espérer tomber sur le jackpot.

 

Mais, pourquoi pokémon ? Je veux dire, il existe plein de paquet de cartes à collectionner, alors qu’est ce qui rend Pokémon si unique ?

Partie 1.2 : Surfer sur la nostalgie.

La réponse, c’est la nostalgie.

Pour beaucoup d’entre nous, on a grandi avec Pokémon.

On a joué aux jeux gameboy, on a regardé les dessins animés, on a collectionné les cartes à jouer.

Quand on pense à Pokémon, ça nous rappelle notre enfance.

Et si on regarde l’âge de Logan Paul, on voit qu’il a 26 ans.

Bingo ! Il a aussi grandi avec Pokémon. Et c’est le cas de nombreuses personnes qui le suivent.

 

Et si on fait un calcul rapide, on voit que Pokémon a été créé en 1996, donc en 2021, la franchise à 25 ans. Si on suppose que les enfants qui ont découvert Pokémon avaient en moyenne 10 ans, cela nous fait un âge de 35 ans. Un âge parfait pour investir de grosses sommes dans les cartes pokémons, et par la même occasion se rappeler sa jeunesse.

 

D’ailleurs, Disney utilise la même stratégie.

En 1994 sort le Roi Lion, 25 ans après, soit en 2019, sort le remake du roi Lion en version réaliste

Pareil, en 1992, ils sortent le dessin animé Aladdin, et 27 ans plus tard sort le remake d’Aladin en version réaliste

Ou, pour retourner sur Nintendo, en 1983, ils sortent la légendaire console NES, et 33 ans plus tard, ils sortent la NES-mini.

 

Bref, la hype des cartes pokémons, lancée par la vidéo de Logan Paul, se propage à vitesse grand V parce qu’elle joue sur l’aléatoire et la nostalgie.

 

Mais comment ça se fait que cette hype se soit propagée à un si grand nombre de personnes ? 

Pour ça, il faut chercher à comprendre comment une information se propage sur internet.

 

Et comme je ne suis pas un expert en science sociale, je me suis basé sur l’excellente vidéo de la chaîne fouloscopie “rumeur, fake news et téléphone arabe”.

 

Dans cette vidéo, voilà ce qu’il explique.

Quand un utilisateur poste une photo, on regarde parmi ses amis combien vont la partager, puis on fait pareil avec les amis des amis, et les amis des amis des amis etc.

Et on répète l’opération jusqu’à ce que la photo arrête d’être partagée.

ça donne un graphique de ce type.

Chaque point représente une personne, et chaque trait représente le transfert de l’information.

Ce graphique, cela s’appelle une cascade.

Et le sociologue Duncan Watts a montré que dans 93% des cas, la cascade ressemblait à ça :

En gros, il y a un utilisateur qui partage une info, et tout le monde s’en fout.

 

Mais dans 0,2% des cas, les cascades ressemble à ça :

Et c’est exactement ce qui se passe avec la cascade de Pokémon.

Logan Paul à lancer la cascade en transmettant l’information à 20 millions de personnes.

Et parmi ces 20 millions de personnes, il y avait aussi des youtubeurs qui pouvaient eux-même transmettre l’information à des centaines de milliers de personnes.

Et l’information se propage jusqu’en France. Des youtubers se mettent à en parler. les médias aussi.

Etc etc…

Effet boule de neige.

C’est comme ça qu’on se retrouve avec une masse de gens qui se mettent à investir dans Pokémon.

Rendez-vous compte, c’est devenu tellement important que certaines personnes se sont mises à déchirer des boîtes de céréales en magasin qui contenait des paquets pokémon.

 

Mais, si tout le monde se rue sur les cartes pokémons, c’est que ça doit être génial non ?

 

En fait, c’est tout l’inverse.

C’est justement parce que tout le monde le fait que vous ne devez pas investir dans les cartes Pokémons.

Partie 2 : N’investissez pas dans Pokémon.

 

Ce Dracaufeu coûte 400 000 $.

 

Et ça fait beaucoup d’argent 400 000 $.

Tellement d’argent que de nombreuses stars s’intéressent aux cartes Pokémon.

 

Et là, je vous parle de BigFlo, Kev Adams, ou encore Justin Bieber.

Même le célèbre marketer Gary Vee s’y met. 

 

Mais, vous vous en doutez, dans cette flopée de nouveaux arrivés, il y a de tout.

 

Il y a bien évidemment des fans de Pokémon depuis toujours, qui ne font ça que par amour pour le jeu, mais il y a aussi des opportunistes qui y voient juste un moyen de se faire un paquet de pognon.

 

Et fondamentalement, je ne vois aucun mal à être dans l’une ou l’autre catégorie, tant qu’ils font ça de manière légale.

 

Mais, le problème, c’est que ça peut vite tourner à l’arnaque.

 

Vous vous souvenez de la vidéo à 11 M de vue de Logan Paul ?

 

Et bien, dans cette vidéo, Logan Paul a invité un “expert en cartes Pokémon” qui était là uniquement pour évaluer la valeur d’une carte.

 

Le truc, c’est que cet “expert” donnait des fourchettes de prix du genre : entre 10 000 et 30 000 $. Pas très précis.

Mec, ça fait 20 000$ de différence. Surtout que la carte en question coûtait 4 000$ sur le marché actuel.

 

Encore pire, ce gars a tenté de vendre une boîte Pokémon pour 375 000$, qui ne contenait que des fausses cartes.

 

Je ne vais pas m’attarder dessus car ce n’est pas le sujet de la vidéo, mais si cela vous intéresse, je vous mets une vidéo en anglais en description qui explique l’affaire plus en détail.

 

Bref, comme de nombreux influenceurs s’intéressent à Pokémon : la hype monte.

 

Mais il est là le problème.

 

Je vous explique.

 

Il existe une loi économique de base appelée la loi de l’offre et la demande.

 

Cette loi nous dit une chose simple : Le prix d’un produit est proportionnel au nombre de demandes et d’offres.

 

La demande, c’est les acheteurs, c’est-à-dire les gens qui veulent le produit.

L’offre, c’est le vendeur, c’est-à-dire les personnes capables de fournir le produit.

 

Si le nombre de demandes augmente, le prix augmente.

Si le nombre d’offres augmente, le prix baisse.

 

Pour simplifier, classons les produits en 4 catégories. (faire un graphique).

 

Les produits qui ont une offre nombreuse et une demande peu nombreuses (1)

Les produits qui ont une offre nombreuse et une demande nombreuses (2)

Les produits qui ont une offre peu nombreuse et une demande peu nombreuses (3)

Les produits qui ont une offre peu nombreuse et une demande nombreuses (4)

 

Bien sûr, l’objectif de tout vendeur, c’est d’être dans la 4ème catégorie, 

et l’objectif de tout acheteur, c’est d’être dans la 1ère catégorie.

 

Maintenant, prenons nos influenceurs Pokémon.

 

Quand ils ont acheté des cartes Pokémons, ce n’était pas encore la Hype.

Donc, ils étaient dans la catégorie : Offre nombreuse et demande basse. (1)

Résultat : en tant qu’acheteur, ils ont pu avoir les paquets pokémon à un prix très raisonnable.

 

Mais, une fois qu’ils ont acheté, qu’est-ce qu’il se passe? 

Ils sortent des vidéos vantant les mérites de l’investissement Pokémon, faisant monter la hype.

 

Du coup : plus la hype monte, plus les prix montent.

 

Bingo ! 

Les cartes qu’ils ont acheté à des prix peu cher deviennent beaucoup plus cher, et ils peuvent revendre pour 3, 4, 5 fois le prix.

 

Sauf que vous qui voulait acheter, vous n’êtes plus dans la même catégorie que les influenceurs. Parce que vous, vous achetez quand la demande est élevée. donc vous êtes dans la 2ème catégorie (les afficher dans la bonne catégorie).

 

Maintenant si vous avez des cartes chez vous, c’est peut-être le moment de les vendre avant que la hype ne tombe.

Parce que dans cette histoire, les seuls qui sortent vainqueur, ce sont ceux qui ont acheté avant la hype.

 

Pour bien comprendre, prenons un cas concret.

 

Il y a quelques semaines, David Lafarge a sorti une vidéo intitulée “Le business des cartes Pokémon (comment investir)”.

 

Dans cette vidéo, il montre les paquets dans lesquels il a investi, et il conseille à ses abonnés d’investir dans les mêmes paquets.

 

Avec ce conseil, que va-t’il se passer ? 

Les gens qui le suivent et qui lui font confiance vont investir dans les paquets qu’il cite.

Du coup la demande va augmenter, et la valeur du paquet va augmenter.

 

Résultat, le paquet dans lequel il a investi coûte beaucoup plus cher.

 

Attention, je ne suis pas en train de dire que David Lafarge vous manipule consciemment.

 

Cela fait 7 ans qu’il fait des vidéos sur les ouvertures de cartes Pokémon, et c’est la première fois qu’il parle d’investissement, cela m’étonnerait qu’il ait attendu 7 ans pour parler d’investissement si son but était juste de se faire plein d’argent.

 

Je pense qu’il y a des gens qui font monter la hype inconsciemment, et il y en a qui la font monter consciemment pour faire monter les prix.

 

Mais peu importe qu’ils en aient conscience ou non, le résultat est le même : une fois que la hype est là, c’est trop tard pour vous, parce que la demande est trop élevée.

 

Ne tombez pas dans le piège de penser que parce que tout le monde en parle, c’est un bon investissement. Au contraire !

Prenons un autre exemple d’actualité : le Dogecoin.

Le Dogecoin, c’est une crypto monnaie qui est essentiellement une blague.

Sauf qu’Elon Musk, ça le fait marrer de jouer avec. Du coup il tweet régulièrement pour dire du bien du Dogecoin. Certes c’est de manière ironique, mais qu’est-ce qui se passe ? 

Parmi tous ses followers, il y a un petit pourcentage de personnes qui n’y voient pas d’ironie et qui investissent. 

Résultat, sa valeur monte en flèche. Et comme plein de gens voient leur valeur augmenter, ils se mettent à investir à leur tour, etc etc…

Avec un simple tweet, Elon Musk peut influencer le cours des actions d’une monnaie.

 

Si on voulait faire une comparaison un peu tirée par les cheveux, on pourrait dire qu’Elon Musk utilise la même méthode que Jordan Belfort : le pump and dump.

L’idée est simple. Vous achetez une action que personne ne veut, ce qui fait que vous l’avez pour un prix très bas.

Puis, vous appelez un maximum de gens pour les convaincre d’acheter cette action : ça c’est le pump

Et une fois que l’action est bien monté, vous retirez votre argent, et vous passez à une autre action, ça c’est le dump.

Bien sûr, comme l’action était pourrie, elle va vite s’écrouler, et tous les gens qui ont investi dedans vont perdre de l’argent.

Donc si tout le monde vous dit d’investir dans quelque chose, c’est que ce n’est pas une bonne idée.

Mais alors que faire ?

La solution est toute bête : investir avant que tout le monde n’en parle, puis attendre que cela devienne la hype et vendre.

Par exemple, les pionniers qui ont investi avant la hype du Bitcoin ont multiplié leur investissement par 500 000.

Pareil pour les pionniers qui ont investi avant la hype de boîtes comme Microsoft, Google, Apple quand elles n’étaient que des start-ups.

Et ça les investisseurs intelligents l’ont bien compris.

Prenez l’exemple de Peter Thiel, le cofondateur de Paypal.

Il a gagné plus d’argent en investissant dans Facebook à ses débuts, que lorsque PayPal est entré en bourse.

D’ailleurs, aujourd’hui il a plaqué PayPal pour créer un fond d’investissement.

Warren Buffet ne s’y trompe pas non plus.

Il résume sa réussite à un adage :

“Soyez cupide quand les autres sont peureux, et peureux quand les autres sont cupides”.

En d’autres termes : investissez avant la hype quand les autres sont peureux, et fuyez quand la hype arrive.

Mais le problème, c’est de savoir dans quoi investir avant que cela explose.

C’est pile ce que je rends possible avec mon club d’investissement privé.

En rejoignant mon club vous pouvez investir dans des start-up qui ne sont pas encore connues, mais qui dans quelques années tout le monde pourrait s’arracher à prix d’or.

Alors, dans quel camp souhaitez-vous aller ?

Dans le camp des suiveurs qui achètent des cartes Pokémon trop chères ou dans le camp des pionniers qui achètent des parts dans des start-ups une misère mais qui peuvent valoir beaucoup plus d’ici peu ?

 

Pour en savoir plus : www.leonisinvestissement.com