De 0 à 8 milliards : l’histoire inspirante de la fondatrice de Canva (Mélanie Perkins)

 

Partie 1 : La préparation de Mélanie

  • A l’université, Mélanie donnait beaucoup de cours de design à ses camarades
  • Mais très vite, elle s’est rendu compte d’un problème très embêtant : les logiciels qu’elle utilisait étaient un enfer à prendre en main.
  • Ses camarades se perdaient dans les dizaines de fonctionnalités pas du tout intuitives.
  • C’est alors que Mélanie a eu une idée qui va changer sa vie à jamais
  • Elle a eu une vision. La vision d’un site où tout l’écosystème du design serait regroupé sur une seule page internet qui permettrait  de créer des designs facilement.
  • Cette vision lui a donné le feu intérieur. Elle croyait à son idée dure comme fer. Elle y croyait tellement qu’elle avait un objectif en tête : dépasser le succès d’adobe
  • Pour vous faire comprendre le poids d’Adobe, c’est une boîte qui vaut 264 milliards de $ en 2021.
  • Donc oui, c’est un gros bébé
  • On peut clairement dire que Mélanie n’a pas froid aux yeux, parce que là, on est clairement sur du David contre Goliath

 

  • Mais bon, vous vous en douter, avant de s’attaquer à un tel projet, il faut commencer par tester son idée, et c’est exactement ce que Mélanie va faire
  • Elle a remarqué une niche qui semble très prometteuse : les annuaires d’élèves, qui sont un enfer en terme de design
  • C’est décidé ! Avec l’aide de son copain Cliff, elle va créer sa première boîte : Fusion Books, une entreprise de design d’annuaire.
  • Le budget n’est clairement pas présent puisque c’est sa chambre étudiante qui sert comme bureau de la boîte.
  • Et pourtant, c’est un énorme succès. 
  • En 5 ans, l’entreprise devient la plus grosse entreprise d’annuaire d’Australie 
  • Clairement, c’est une preuve flagrante pour Mélanie qu’il y a un vrai besoin dans ce domaine
  • Il est donc temps de s’attaquer à la vraie entreprise : Canva

Partie 2 : Les débuts de Canva

  • Ok, il est temps pour Mélanie de s’attaquer aux choses sérieuses.
  • Elle laisse la direction de Fusion Books à Cliff pour s’occuper à 100% de la création de Canva
  • Son premier objectif : trouver des investisseurs prêt à investir dans l’idée
  • Elle va aller pitcher l’idée à un premier investisseur en Australie… mais aucun succès
  • Elle recommence avec un deuxième … c’est pas mieux
  • Puis un troisième … toujours rien
  • Au total, elle va se faire rejeter 100 fois
  • Je sais pas si vous vous rendez compte ce que ça fait 100 rejets.
  • Imaginez parler avec tout votre coeur d’un projet auquel vous croyez, et avoir un type en face de vous qui vous répond “ça marchera jamais”
  • Et imaginez qu’il y ai 100 types qui vous disent la même chose
  • Il faut être sacrément solide pour encaisser le coup et continuer d’avancer
  • Pour rester motivée malgré l’échec, Mélanie s’écrivait des conseils à elle-même sous forme de note.
  • Sur son blog, elle a retrouvé une vieille note de l’époque, je vous la lit
    • Oui, elle était vraiment très motivée
    • Et elle a bien fait de persévérer, car le succès va enfin taper à sa porte, sous le nom de Bill Taï

 

 

  • Bill est un investisseur américain de passage en Australie pour assister à un concours de Start-up
  • C’est l’occasion rêvée pour notre héroïne !
  • Pendant un repas, elle va pitcher à Bill l’idée de Canva, mais tout ne va pas se passer comme prévu
  • Déjà, les premiers mots qui vont sortir de la bouche de Bill sont : “Tu n’avais pas besoin de t’habiller aussi classe”
  • Aïe
  • Encore pire, elle essayait de reproduire les mimiques de Bill parce qu’elle avait lu sur internet qu’on apprécie les personnes qui bougent de la même façon que nous
  • Le hic, c’est qu’elle le faisait de façon très robotique

 

  • Oui, autant dire que le pitch a été un désastre
  • Enfin … pas tant que ça, parce que suite à cet échange, Bill l’a introduit à Lars Rasmussen, qui n’est nul autre que le cofondateur de google maps.
  • Première énorme réussite pour Mélanie !
  • Encore mieux, parce que l’échange entre Lars et Mélanie s’est bien mieux passé !
  • Ils avaient une vision commune, et Lars avait de grands espoirs en Canva
  • Il a d’ailleurs accepté d’aider Mélanie a recruté l’équipe technique de la boîte.
  • Enfin un rayon de lumière pour Canva.

 

  • Encore mieux, Bill et Lars, l’ont introduit à plusieurs centaines d’investisseurs, jusqu’à finalement en trouver deux: Woody Harrelson et Owen Wilson  (mettre les photos)
  • Ça y est, la machine Canva est lancée ! Enfin ça, c’est ce que Mélanie croyait …

Partie 3 : Le recrutement tumultueux

  • Il y a un problème : Lars est très très exigeant
  • Il ne veut pas embaucher n’importe qui.
  • Pendant 6 mois Mélanie va aller chercher les meilleurs talents aux 4 coins du mondes, et ils vont tous se faire rejeter par Lars
  • Au bout d’un moment, elle commence à sérieusement douter
  • Elle a peur de faire une connerie
  • Il faut se mettre à sa place, à cette époque elle passait tout son temps sur Canva, qui générait littéralement 0 sources de revenus et laissait la gestion entière de Fusion Books à Cliff.
  • C’était clairement risqué, parce que ça augmentait fortement les chances d’échecs de Fusion Books, sans lui assurer la réussite de Canva.

 

  • Mais au bout de 6 long mois de galère, elle ramène enfin la perle rare : Cameron Adams, un ancien employé de Google
  • Lars fait l’entretien, tout se passe bien, et Cameron devient le chef technique de l’équipe
  • Ça y est, ils peuvent démarrer la création de Canva !

 

  • Et autant dire que leur patience a payé, parce que dès le premier mois, la boîte a obtenu 50 000 utilisateurs
  • Oui 50 000, c’est énorme.
  • Enfin ça, c’est ce qu’on pourrait se dire, mais si on regarde la croissance sur les 8 premiers mois, on se rend compte que ce n’était que le début
  • Et si on s’amuse à dézoomer encore, ça donne un truc comme ça
  • Oui, Canva est un énorme succès
  • Mais c’est quoi le secret qui leur a permis de croître si vite ?

 

Partie 4 : Le secret de leur croissance

  • On pourrait croire que les secrets de la croissance de Canva, ce sont des techniques marketing, comme l’optimisation de mot clé google ou le bouche à oreille, et bien sûr, ça les a énormément aidée.
  • On peut aussi dire qu’ils ont reçu le soutien d’investisseur populaire, ce qui leur a offert une presse médiatique leur rapportant les 50 000 premiers utilisateurs
  • Mais en réalité, la raison du succès derrière Canva est toute bête : ils ont résolu un problème important du marché
  • A l’époque, ils n’existaient pas de logiciel facile à utiliser et accessible à tous en ligne, et c’est exactement ce qu’a créé Canva
  • Tout le long, il se sont concentré sur la création d’un produit super agréable à utiliser

 

  • C’est pour ça qu’avant le lancement officiel, ils ont fourni une version d’essaie a un nombre limité d’utilisateur, et ils ont observés les comportements de chacun sur l’application
  • Le but était de voir tout ce qui n’allait pas

 

  • Et ils on été confronté à un gros problème : ce n’était pas seulement l’outil qui empêchait les gens de faire du bon design, mais leur croyance qu’il n’était pas capable de faire du bon design
  • Pour parer à ça, il fallait que dès les premières minutes, les utilisateurs soit capable de créer un jolie design dont il serait fier

 

  • Et c’était reparti pour des mois de travail.

 

  • L’équipe a travaillé sur l’expérience utilisateurs, encore et encore, jusqu’à recevoir des bons retours clients

 

  • Et c’est uniquement à ce moment là que Canva était enfin prêt à être révélé au monde entier
  • Ok, Mélanie est face au bouton publier, elle appuie … et va se coucher
  • Mais quelques heures plus tard, elle se réveille pour voir les premiers retours sur twitter, et là, c’est la douche froide …

 

  • Première critique
  • Mélanie tombe sur un article intitulé “Canva tente d’apporter un design sur le web aussi puissant que Photoshop”
  • Voilà ce que disait l’article 
    • “Avec Canva, les débutants se sentiront très limités en termes de templates. Cela peut être très difficile de construire quelque chose d’exceptionnel au début… 

La bibliothèques de photo est très ringarde, elle ne rivalise pas vraiment avec ShutterStock”

  • Mélanie se met à douter. Elle se dit “mon dieu, qu’est-ce que j’ai fais, j’ai embarqué toute mon équipe et tout ces investisseurs dans un projet que les gens n’aiment pas”
  • Heureusement, la réalité est devenu beaucoup plus rose pour Mélanie, quand, dans les heures qui ont suivi, elle a vu apparaître de plus en plus de tweet de personne excitée par le produit

 

  • De plus en plus de gens se sont mis à parler de canva, a tweeté sur canva, et même à faire des vidéos sur Canva.
  • La machine était lancé, et elle ne s’est jamais arrêté
  • Aujourd’hui, la boîte continue encore de croître, gagnant des milliers d’utilisateurs chaque mois
  • Mais ce n’est que le début
  • Mélanie a toujours le même objectif en tête : devenir plus gros qu’Adobe. Et elle ne compte pas abandonner, pas après tout ce qu’elle a fait !

 

  • Mais vous vous souvenez, dans l’introduction, je vous ai dit qu’on verrait pourquoi ce genre de boîte peut faire exploser vos revenues
  • Qu’est-ce que j’entendais par là ?

 

Et bien, si vous aviez fait partie des premiers investisseurs de Canva, vous seriez aujourd’hui multimillionnaire.

 

Regardez, faisons un rapide calcul

 

Sur sa première levé, Canva a fait 10 millions de dollars

Aujourd’hui, elle en vaut 40 milliards

donc, elle a fait x 4000 en 8 ans

 

Si vous aviez investi 2000 $ à l’époque, vous auriez aujourd’hui 8 millions de $

 

Bien sûr, ce genre de calcul n’est pas très utile après coup puisque n’importe qui peut prédire ces chiffres une fois que l’événement s’est produit.

 

Mais si je vous parle de ça, c’est parce que cela illustre bien la puissance que peut avoir un investissement dans une bonne start-up

 

Alors, imaginez vous aussi pouvoir investir dans ce genre de boîte, et espérer faire multiplier par 100, voir 1000 votre investissement de départ

 

Et bien, c’est totalement possible, grâce à mon club Leonis Investissement.