Pourquoi l’Ethereum est la VRAIE réserve de valeur

 

 

Introduction

 

L’essor des crypto-monnaies ces dernières années est incontestable, malgré les hauts et les bas qu’elles connaissent régulièrement. 

Et s’il y a bien une crypto-monnaie qui représente cette montée en puissance, c’est le bitcoin. 

À tel point que beaucoup de personnes font l’amalgame et confondent les deux : le bitcoin, c‘est la crypto-monnaie, et la crypto-monnaie c’est le bitcoin. 

Considéré comme l’or digital par beaucoup, il domine le marché des cryptos dont il représente plus de la moitié à lui tout seul. 

Pourtant, il a un challenger de taille qui fait moins parler de lui et qui a pourtant, selon moi, beaucoup plus de potentiel. 

Un adversaire qui pourrait tout simplement prendre sa place comme crypto-monnaie numéro #1 et devenir la véritable réserve de valeur. 

 

Il s’agit d’Ethereum. 

 

Si tu as tout misé sur le bitcoin, tu t’es peut-être trompé. 

 

Et si tu possède de l’Ethereum, tu n’as peut-être pas vu tout ce qui allait se passer. 

 

Dans cette vidéo je vais t’expliquer pourquoi je pense que l’Ethereum va devenir la véritable réserve de valeur, à la place du bitcoin.  

 

Je suis un fan d’Ethereum depuis 2016 où j’en ai acheté pour seulement 6$. Aujourd’hui il vaut plus de 2000 $. C’est un retour sur investissement de plus de 35 000 %, et pourtant je ne vends pas : j’en achète encore. 

 

Partie 1 : Réserve de valeur

 

Qu’est-ce qui fait la valeur d’une monnaie ? La confiance qu’ont une population en elle, mais aussi sa rareté. 

Imagine un monde où chacun serait libre d’imprimer des euros chez lui avant d’aller faire ses courses : Tout le monde en imprimerait tout le temps, et rapidement l’euro ne vaudrait rien de plus qu’un vulgaire bout de papier. 

Et aujourd’hui, de plus en plus de transactions ont lieu en ligne, sur Internet. 

Or, si je t’envoie une photo d’un billet de 500 €, tu peux la copier coller et en avoir autant de copies que tu veux. Et potentiellement dépenser ce même billet plusieurs fois. 

Mais alors, comment créer de la rareté dans le monde virtuel et digital d’Internet ? 

 

La première solution, c’est une entité de contrôle centralisée, qui vérifie que tu ne dépenses pas deux fois le même argent. Ça s’appelle les banques. Lorsque tu fais un paiement en ligne aujourd’hui, le site interroge la banque pour savoir si tu as bien de l’argent sur ton compte, et l’argent dépensé quitte ton compte. C’est la banque qui s’assure de l’enlever de ton compte, pour ne pas que tu le dépenses deux fois justement. 

 

Mais placer sa confiance dans la banque peut poser de sérieux problèmes, comme on l’a vu par exemple en 2008 avec la crise financière causée à elle toute seule par le système financier. 

 

Suite à ces événements, le bitcoin est créé en 2009 et propose une solution très élégante : à la fois décentralisée et sécurisée : chaque monnaie dépensée ne peut l’être qu’une fois via le système de la blockchain, sans avoir à faire appel à un tiers de confiance. 

 

Encore mieux, cette monnaie n’est contrôlée par aucun état et il est établi dès le départ qu’il n’existera pas plus de 21 millions de bitcoins en circulation, pour toujours. 

Cela lui donne un avantage non négligeable face à l’euro ou au dollar car les états en impriment à tour de bras, encore plus depuis 2020 et la crise du covid-19. 

Quand un état fait tourner la planche à billet, il fait baisser la valeur de ton argent car le volume total en circulation augmente. C’est ce qu’on appelle l’inflation. 

 

Mais le bitcoin est ce que l’on appelle non-inflationniste : personne ne pourra en créer au-delà des 21 millions prévus. Cela lui donne un effet de rareté. 

C’est pour cela qu’il est qualifié d’or numérique. 

 

L’Ethereum lui, créé en 2015, n’avait pas cette caractéristique : il n’était pas fixé de nombre maximum d’Ethereum en circulation. Comme le dollar. 

Pourtant, une mise à jour prochaine de la blockchain Ethereum va changer cette dynamique. 

Dorénavant, lors de chaque transaction, une petite partie d’Ethereum va être détruite. Dans le jargon, on dit qu’il est brûlé lors de la transaction. 

Ceci donne une caractéristique très intéressante à l’Ethereum : non seulement son stock devient d’un coup limité, mais il va même diminuer avec le temps !

Ce qui augmentera l’effet de rareté, et donc sa valeur. Si possible effacer la courbe de l’or

 

On dit alors de l’ethereum qu’il devient déflationniste. 

 

Partie 2 : Plus vert, plus sécurisé

 

L’Ethereum va au devant d’une autre transformation majeure : de Proof of Stake à Proof of Work. 

C’est peut-être du chinois pour toi, mais je vais t’expliquer tout ça. 

Une blockchain a besoin de validateurs pour faire fonctionner son réseau. Ce sont ceux qui valident les transactions, on les appelle les mineurs. 

Pour sécuriser le réseau et éviter que n’importe qui le pirate, valider ces transactions requiert une très forte puissance de calcul informatique afin de valider des équations complexes. Cela requiert d’avoir de réels ordinateurs physiques, en grande quantité, pour éviter qu’un pirate avec trois ordis branchés en réseau s’approprie le réseau bitcoin dans son intégralité. 

C’est ce qui explique la grosse consommation électrique du bitcoin : il consomme à lui tout seul 0,55 % de l’électricité mondiale, soit autant d’énergie qu’un pays comme la Malaisie ou la Suède. 

Et Ethereum utilise aujourd’hui le même système, qu’on appelle Proof of Work : la preuve de travail. Il faut prouver que ton ordinateur a travaillé et résolu des équations pour valider les transactions afin d’obtenir une récompense monétaire. 

Mais ça, c’est presque déjà le modèle à l’ancienne. 

Le nouveau modèle vers lequel transitionne Ethereum consomme 99 % d’électricité en moins, tout en étant encore plus sécurisé. 

Il s’appelle le Proof of Stake, ce qui veut dire preuve de détention. 

Dans ce système, le validateur met en jeu une partie de son pactole en Ether afin de valider la transaction. Si la transaction est validée, il gagne un peu d’Ether supplémentaire. Si la transaction est détectée comme frauduleuse, son argent “misé” pour valider est saisi et il se retrouve sans rien. On obtient ainsi un système où tout le monde est incité à jouer selon les règles et où les tricheurs sont immédiatement punis. 

Pourquoi est-il plus sécurisé ? 

Dans le cas (certes, peu probable, mais pas du tout impossible) d’une attaque sur le réseau bitcoin, la blockchain et les développeurs ne peuvent rien faire pour empêcher l’attaquant de revenir à la charge le lendemain, ou même une heure après et de re-tenter son coup. 

Avec le mécanisme de Proof of Stake, le pirate détecté va se voir confisquer instantanément une partie de ses tokens qu’il avait misé pour tenter de valider une transaction frauduleuse.
Donc, il ne peut pas re-commencer immédiatement à moins de racheter des tokens Ether sur le marché pour atteindre la somme minimale requise.

Et bien sûr, en achetant une grande quantité d’Ether, il ferait monter le prix ce qui rendrait encore plus dur pour lui-même de mener une troisième attaque, une quatrième, etc. 

 

Avec cette mise à jour, l’Ethereum fait donc d’une pierre deux coups : 99 % de consommation électrique en moins, et plus de sécurité. 

 

Je fais un petit aparté pour parler d’Elon Musk, qui semble contrôler le cours des crypto-monnaies avec de simples tweets ces derniers temps. Il a récemment annoncé que Tesla arrêterait d’investir dans le bitcoin à cause de l’impact environnemental. 

Ethereum va bientôt pouvoir entrer dans ses critères environnementaux et peut-être faire partie du portefeuille des plus grandes entreprises du monde. À suivre !

 

Partie 3 : La monnaie d’Internet

 

Mais l’Ethereum a un autre tour dans son sac, et celui-ci est particulièrement intéressant. 


Pour comprendre, revenons légèrement en arrière. 

 

Le 15 août 1971, Richard Nixon décide de mettre fin au principe de convertibilité du dollar en or qui existait depuis 1944 et met fin aux accords de Bretton Woods. Ainsi, les monnaies n’étaient plus adossées sur quoi que ce soit, et chaque pays était en théorie libre d’utiliser uniquement sa propre monnaie pour ses échanges internationaux. 

 

Mais en 1974, les États-Unis et l’Arabie saoudite passent un deal très intéressant. 

L’Arabie saoudite (et les autres pays de l’OPEP) vendront leur pétrole exclusivement en dollars en échange de la protection et de la coopération des États-Unis. Même si l’Allemagne veut acheter du pétrole à l’Arabie saoudite, par exemple, elle doit le faire en payant en dollars. 

Dès lors, tout pays qui souhaite acheter du pétrole doit absolument obtenir des dollars pour pouvoir le payer. 

Ainsi, la plupart des pays ont commencé à vendre leurs exportations en dollars afin d’avoir du dollar en réserve pour acheter du pétrole.

Et tous ces pays ont stocké des dollars en tant que réserves de change.

 

Ce système s’est auto-renforcé avec le temps. Comme l’écrit Lyn Alden : 

 

Au début, les pays avaient besoin de dollars pour se procurer du pétrole. Après des décennies d’échanges internationaux en dollars, les pays ont maintenant besoin de dollars pour pouvoir rembourser leurs dettes libellées en dollars. Ainsi, le dollar est adossé à la fois au pétrole mais aussi à des dettes libellées en dollars, et c’est un cercle qui continue à s’alimenter avec le temps. Il est important de noter que la plupart de ces dettes ne sont pas dues aux États-Unis (bien qu’elles soient libellées en dollars), mais sont plutôt dues à d’autres pays. Par exemple, la Chine accorde de nombreux prêts en dollars aux pays en développement, tout comme l’Europe et le Japon.

 

C’est cet « effet de réseau auto-renforcé » qui a conduit le monde entier à accepter des morceaux de papier émis par le gouvernement américain en échange de biens et services tangibles. Et c’est absolument fondamental pour savoir comment le dollar est devenu l’actif de réserve mondial du monde. 

 

Personnellement, je crois qu’un système similaire – un cercle vertueux – est en train de se développer autour du réseau Ethereum.

 

Ethereum est programmable avec des smart-contracts. Il est possible d’exécuter des programmes à l’intérieur de la blockchain Ethereum, et des millions de développeurs s’en servent depuis des années pour développer d’autres projets par-dessus la blockchain Ethereum. On dit souvent qu’Ethereum est la colonne vertébrale du monde de la crypto-monnaie. 

 

Sauf que bien sûr, pour faire fonctionner ton application sur la blockchain Ethereum, il faut payer un petit frais d’utilisation. Coïncidence ? Ces frais s’appellent du gas, filant la métaphore pétrolière. 

 

Et il se passe beaucoup de choses sur cette blockchain Ethereum. La folie des NFTs dont tout le monde parle ? C’est sur Ethereum. Sorare, dont j’ai parlé dans une autre vidéo ? Ethereum. La Defi avec Uniswap ? C’est aussi sur Ethereum, avec marché total estimé à 2,7 milliards de dollars par an à lui tout seul. Mêmes les banques se mettent à l’utiliser.

 

Aujourd’hui, 94 des 100 plus gros projets cryptos sont créés sur Ethereum !

 

Plus les applications construites sur Ethereum deviennent utiles, plus il y aura de demande pour l’Ether, sa monnaie.

 

Avec tout ça, il devient facile de voir comment un système de type pétrodollar pourrait se développer autour du réseau Ethereum. Reprenons la citation de Lyn Alden qu’on a vu il y a un instant et changeons quelques mots :

 

Au début, tout le monde avait besoin d’Ether pour utiliser l’ordinateur décentralisé mondial. Après des décennies d’échanges internationaux en Ether, les pays ont maintenant besoin d’Ether pour pouvoir rembourser leurs dettes libellées en Ether. Ainsi, l’Ether est adossé à la fois à la demande de puissance de calcul mais aussi à des dettes libellées en Ether, et c’est un cercle qui continue à s’alimenter avec le temps.

 

Il peut sembler extrême de comparer la demande d’Ether à la demande de pétrole, mais si l’infrastructure financière mondiale vit sur la blockchain Ethereum, est-ce vraiment exagéré ? 

 

Il est de plus en plus probable qu’Ether bénéficiera de cet effet de réseau auto-renforçant qui a fait du dollar la monnaie de réserve mondiale. Et parce que le “meilleur” argent est celui qui donnera à son détenteur le plus de pouvoir d’achat au fil du temps, cette demande organique améliore encore les chances d’Ethereum de gagner la guerre des réserves de valeur.

 

Partie 4 : Le staking pour du rendement

 

On termine avec le coup de grâce qui pourrait bien enterrer le bitcoin au profit de l’Ethereum : le staking. 

Depuis une mise à jour récente, la blockchain Ethereum propose à n’importe qui, toi et moi y compris, de participer à cette nouvelle méthode de validation appelée “proof of stake” en misant des tokens qui servent à valider les transactions. En échange, on peut y gagner entre 6 et 8 % par an, sans rien faire, en Ether. 

8 %  de rentabilité par an, c’est non seulement bien mieux que le livret A, mais quand on parle d’un actif qui peut tellement prendre de la valeur à l’avenir, c’est encore plus intéressant ! 

 

Et ceci sans prendre aucun risque ! Tu sais qu’à chaque rentabilité correspond un risque, mais ici pas de risque de perte. Ton seul risque, bien sûr, c’est que le cours de l’Ether baisse sur le long terme, ce qui n’a pas beaucoup de chance d’arriver si on prend en compte tous les éléments mentionnés plus tôt dans cette vidéo. 

 

Et donc, on peut imaginer que de plus en plus de personnes vont retirer leur argent du Bitcoin pour aller le placer sur Ethereum et chercher cette rentabilité proche des 10 %. 

 

Et on peut aussi très bien imaginer que de moins en moins de gens décideront de vendre leurs Ether pour deux raisons : 

1- Ils n’auront plus besoin de vendre pour avoir du cash grâce à leurs revenus quotidiens liés au staking

2- Ils n’auront plus envie de vendre car chaque Ether vendu représente un manque à gagner futur via le staking. 

 

Si moins de gens vendent, le prix monte automatiquement. 

 

Conclusion

 

On a donc un réseau plus sécurisé, plus économe en énergie et dont la quantité de monnaie disponible diminue avec le temps, qui propose en plus une rentabilité à ses utilisateurs.

 

Dans l’ensemble, Ethereum a imité Bitcoin à bien des égards, mais a offert une amélioration substantielle en créant un ordinateur virtuel décentralisé qui élargit considérablement les cas d’utilisation potentiels. Et ces cas d’utilisation fournissent une demande organique, durable et croissant. À mesure que ces cas d’utilisation fleurissent et deviennent plus largement adoptés, la demande ne fera que croître. Et en utilisant simplement les principes économiques de base de l’offre et de la demande, il est raisonnable de s’attendre à ce que le prix d’Ethereum augmente plus rapidement que celui de Bitcoin à long terme. 

 

Si tu t’intéresses à l’Ethereum, c’est que tu aimes les investissements audacieux qui peuvent rapporter beaucoup. 

Si c’est le cas, j’ai quelque chose pour toi. 

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Ça ressemble à la crypto car ce sont des investissements plutôt risqués mais qui peuvent rapporter énormément : on peut multiplier sa mise de départ par 10, 100 ou même 1000.