✖️5️⃣ Comment j’ai multiplié mon argent par 5 en 1 an 1️⃣📆 (presque sans rien faire)

Cette vidéo n’a pas un titre mensonger, je vais te raconter l’histoire vraie, de comment j’ai multiplié mon argent par cinq en un an, sans rien faire, reste bien jusqu’à la fin de cette vidéo, car je te expliquerai comment tu peux faire exactement pareil. Je m’appelle Gabriel Jarrosson et aujourd’hui, on va parler de comment j’ai multiplié mon argent par 5 en un an, presque sans rien faire. C’est parti.

Tout commence quand je rencontre Jonathan à station F. Jonathan, il revient du Kenya, où il a passé plusieurs mois à travailler pour Jumia, Jumia tu connais peut être, c’est l’Amazon africain, un concurrent d’Amazon. Jonathan travaille donc pour Jumia, il développe l’activité au Kenya, il a 150 salariés alors qu’il a 25 ans, et il se rend compte que ces outils d’API, finalement, manquent de flexibilité. Il voudrait trier la data avant de les envoyer dans ses API, et il n’y arrive pas. Il se rend compte qu’Excel est un très bon outil pour trier la data, il est obligé d’exporter ses données, les trier sous Excel et ensuite les réimporter à la main.

Avec ça, il a une idée de boîte qui s’appelle Actiondesk, c’est un peu technique, mais grosso modo, ça permet de connecter des API et de faire transiter de la data via un tableau Excel. Ses techniques, je ne veux pas rentrer dans le détail, mais après quelques mois, il quitte Jumia, il revient en France et il crée cette startup. Il m’explique lors de notre rencontre à quoi sert son produit, quelle est sa vision, et je trouve qu’il y a une vraie idée, qu’il y a un vrai potentiel, je vois tout à fait comment ça peut servir à des centaines de milliers d’entreprises dans le monde. Je vais te dire après comment, moi, je pourrais m’en servir, et donc assez rapidement, il avait assemblé une bonne équipe, l’idée paraissait géniale et il avait bien sûr déjà commencé, il avait son produit à présenter assez rapidement et je décide d’investir.

Comme d’habitude, en investissant, je propose aux membres de mon club privé d’investir avec moi, et on investit donc tous ensemble dans Actiondesk en 2018. On apprend à ce moment-là qu’on est les seuls Français à avoir investi, Jonathan a fait le tour des fonds d’investissement, des business, personne ne lui a fait confiance, personne n’a cru en son projet et les seules personnes qui investissent avec nous, sont des Anglais, un fond d’investissement anglais qui, eux, ont vu le potentiel, en tout cas, ont cru au potentiel et décident d’investir avec nous.

Évidemment, on a un peu peur, on se dit, est-ce qu’on est visionnaire, on est les seuls Français à avoir compris ou est-ce qu’on est à côté de la plaque, ou au contraire, si tout le monde a refusé, c’est qu’il y a une vraie raison et que le produit n’est pas bon. À ce moment-là, moi, évidemment, comme d’habitude, j’ai la conviction de me dire, non, on a fait un bon choix, mais il y a quand même cette petite hésitation. À ce moment-là, en tout cas, on est les seuls Français à investir dans un Actiondesk. À la suite de la levée de fonds, avec cet argent en poche, Jonathan exécute sa stratégie, il améliore le produit, il recrute  différentes personnes, il met en place sa stratégie marketing d’acquisition client, et les mois passent et les nouveaux clients n’arrivent pas.

Finalement, il n’arrive pas à convaincre de nouvelles personnes, de rejoindre le service, il ne se passe pas grand-chose, le produit, lui, s’améliore, mais ça ne signe pas. Pire encore, les clients existants commencent à se désabonner, on appelle ça le turn, et donc, les revenus diminuent puisque les clients existants s’en vont, et il n’y a pas de nouveaux clients qui rentrent. La startup patauge pendant des mois et des mois, il ne se passe finalement pas grand-chose, évidemment, Jonathan et son équipe déploient des efforts considérables, pour essayer d’attirer des nouveaux clients et essayer de comprendre pourquoi les clients partent, pourquoi le nouveau client ne signe pas? C’est des processus un peu longs, puisque, comme on parle d’API, de processus techniques, il faut intégrer évidemment l’outil chez les entreprises, donc, il faut qu’il y ait une décision à la fois du pôle marketing, à la fois du pôle technique, pour qu’ils acceptent d’ouvrir leur data, c’est compliqué, mais la conclusion, c’est que ça ne fonctionne pas.

Et six mois, neuf mois plus tard, on se revoit régulièrement avec Jonathan, je lui donne des pistes, évidemment, pour essayer d’améliorer son marketing, mais six mois, neuf mois plus tard, il ne se passe rien, la société est au point mort et il commence à avoir bien entamé l’argent qu’ils ont levé, et à se dire « Qu’est-ce qu’on va faire pour la suite, est-ce qu’on va être capable de relever des fonds dans les conditions actuelles? »

Ça commence à être une situation assez problématique, à ce moment-là, bien sûr, je suis très embêté, non seulement parce que l’investissement, potentiellement, est en mauvaise posture, évidemment, tu le sais, si la société ferme, si Jonathan décide d’arrêter ou même s’il ne décide pas, mais qu’il n’a pas le choix, qu’il n’a plus d’argent, etc, nous, les investisseurs, on perd totalement notre investissement de départ, on perd notre argent et non seulement c’est mon argent perso, puisque j’investis bien sûr systématiquement dans le deal que je propose au club, mais c’est également l’argent des membres du club, qui m’ont fait confiance et qui m’ont suivi, et je suis très, très embêté. Je me dis « Qu’est ce qui va se passer si ça ferme, comment je vais leur annoncer la nouvelle? »

On fait plusieurs réunions de crise avec Jonathan, pour essayer de trouver des solutions pour essayer de se dire comment va-t-on faire, et on met en place des espèces de stratégies, un peu de sauvetage, en disant bon bah, voilà les pires des cas et on décide qu’on continue d’avancer. Pour l’instant, ce n’est pas terminé, il lui reste de l’argent en banque pour continuer, ca ne se présente pas très bien, mais on continue, on avance et on donne tout.

Un jour, je reçois un coup de fil de Jonathan qui me dit « J’ai une grande nouvelle à t’annoncer. » Ah bon? Que se passe-t-il? Jonathan m’annonce que Actiondesk, sa startup dans laquelle nous avons investi, vient d’être acceptée dans l’accélérateur de startup le plus prestigieux au monde, il se trouve à San Francisco, il s’appelle le Y Combinator. C’est un accélérateur d’où sont sorties des boîtes extrêmement célèbres comme Dropbox, Airbnb, Twitch, Stripe, Coinbase, etc, c’est l’accélérateur le plus connu du monde et c’est un accélérateur extrêmement, extrêmement sélectif.  

Il est quasiment impossible d’y entrer, c’est extrêmement, extrêmement difficile, déjà, quand on est une startup américaine, Actiondesk est une startup française, c’est encore plus difficile, compétitif d’y entrer, et Jonathan m’annonce qu’ils viennent d’être acceptés. C’était la quatrième fois qu’ils postulaient et les trois premières fois, ils avaient été refusés, ils avaient été rejetés, mais il n’y a aucune limite, on peut postuler autant de fois qu’on veut.

Ils avaient bien sûr appris de leurs échecs, de leur refus, pour améliorer non seulement leur candidature, mais améliorer également leur produit, leur projet et leur startup, et ils sont acceptés. C’est un signal extrêmement, extrêmement fort, parce qu’encore une fois, même si ça ne veut pas dire que la startup est tirée d’affaire, ça veut dire qu’elle va être coachée par les plus grands investisseurs et entrepreneurs de la Silicon Valley. C’est une vraie preuve de la qualité du projet Actiondesk, le fait d’être accepté dans cet accélérateur.

Je suis évidemment, extrêmement, extrêmement fier, je félicite Jonathan et dans la foulée, il décide de partir à San Francisco pour l’accélérateur, et finalement, il décide à la suite de ça, de s’y installer définitivement, Actiondesk est donc aujourd’hui une société américaine.

Le programme de l’Y Combinator est extrêmement court, ça dure trois mois, et pendant trois mois, jour et nuit, tu vas être coaché, accompagné, tu vas bosser comme un dingue sur ton projet et c’est assez formateur, transformateur, les boîtes qui sortent du Y Combinator sont pour la plupart beaucoup, beaucoup mieux armées pour réussir, que les précédentes. Et puis, à l’issue de l’Y Combinator, il y a quelque chose qui s’appelle le Demo Day, c’est ce moment où les startups qui viennent de passer dans l’accélérateur, présentent leurs produits. Elles ont 2 ou 3 minutes, pas plus, pour le présenter devant des milliers d’investisseurs de l’écosystème de la Silicon Valley, qui viennent chercher les prochaines pépites, ils ne s’y trompent pas, ils savent que les startups qui sortent du Y Combinator, sont bien sûr les boîtes potentiellement les mieux placées, pour réussir dans l’écosystème de demain.

Actiondesk évidemment, on ne fait pas figure d’exception, va présenter son projet devant des milliers d’investisseurs lors du Demo Day, et ce qui devait arriver, arriva immanquablement, il y a de très nombreux investisseurs qui se manifestent et qui s’intéressent à Actiondesk, et qui décide d’investir.

Alors, évidemment, je suis ravi, ça prouve que j’avais eu une vision intéressante et je suis à la fois surpris que personne en France ne l’ait partagée, et à la fois pas tant surpris que ça. Parce qu’évidemment, il y a des grosses différences entre l’écosystème français et l’écosystème américain, et tu le sais, moi, j’investis certainement dans la Silicon Valley. Finalement, a posteriori, j’ai l’impression que Actiondesk était une boîte de la Silicon Valley, mais créée par des Français en France, c’était une boîte de la Silicon Valley sans le savoir, c’était beaucoup plus proche de cette mentalité-là. D’ailleurs, dès le départ, tout était en anglais, évidemment, pour viser un marché mondial et donc, de nombreux investisseurs se précipitent pour investir dans Actiondesk, à la sortie de l’Y Combinator.

Ce qui est très intéressant, c’est que la valorisation de cette levée de fonds, qui est privé, dont je ne peux pas te parler, est cinq fois supérieure à la valorisation à laquelle nous, les membres du club privé Leonis et moi-même, nous avions investi, ce qui veut dire qu’en l’espace d’un an, nos parts dans la société Actiondesk, valent 5 fois plus, que l’argent que nous y avions mis. Donc, pour les membres du club qui ont investi 2000 euros, par exemple, c’est le minimum, les parts dans Actiondesk, qu’ils détiennent, valent aujourd’hui déjà, un an plus tard, 10.000 euros, c’est à dire 5 fois plus. Cela ne garantit évidemment pas un retour sur investissement, je précise, la société peut encore disparaître, potentiellement, même si plus le temps passe, moins il y a de probabilités que ça arrive, mais le multiple, le ratio est de 5

Évidemment, tout ça s’est fait pour les membres sans avoir fait quoi que ce soit, ils se sont contentés d’investir le temps, d’investissement dans Leonis Investissements, c’est 10 minutes garanties pour être actionnaire, un virement, une signature électronique, et moi-même. De mon côté, je n’ai pas fait grand-chose, j’ai bien sûr aidé Jonathan dans les moments difficiles, du mieux que j’ai pu, ça m’a pris quelques heures, mais ça ne compte pas vraiment, même si c’est du vrai temps que j’ai pris, j’étais ravi de le prendre, mais donc, voilà comment, très concrètement, j’ai multiplié mon argent par cinq en un an, en ne faisant quasiment rien.

Alors si ça t’intéresse, tu peux investir avec moi dans les startups que je trouve, que je déniche dans la Silicon Valley, des boîtes extrêmement prometteuses, dans lesquelles j’ai investi mon propre argent perso et je propose aux membres du club d’investir avec moi. On n’est pas loin de 200, on sera 400 fin 2020, ça dépend de quand tu regardes cette vidéo, on n’est pas loin de 200, aujourd’hui en début 2020, et si tu veux nous rejoindre, le lien est juste en dessous de la description. Attention, le club n’est pas fait pour tout le monde, il est sélect et privé, si tu veux savoir les conditions d’accès et est-ce que tu corresponds aux membres que nous recherchons, eh bien je te donne rendez-vous, le lien juste en dessous, dans la description de la vidéo YouTube, tu verras quelles sont les conditions pour y entrer.

Voilà, merci d’avoir regardé la vidéo jusqu’au bout, si elle t’a plu aime-la, partage-la, et bien sûr, si tu n’es pas abonné à la chaîne YouTube Leonis, et bien fait-le en cliquant sur le bouton S’abonner, dis-moi en commentaire, est-ce que tu as déjà multiplié ton argent par 5 sans faire grand-chose, et dans quel investissement tu as fait ça? Il n’y a pas que les startups qui permettent de faire ça, même si c’est l’un des plus faciles, car c’est l’un des plus répandus pour faire ce genre de multiples en un an, mais dis-moi, si tu as fait ce genre de multiples, peut-être en Bourse, sur une toute petite boîte, ça arrive, des boîtes qui explosent, peut-être dans les crypto monnaies, on l’a vu beaucoup de fois ces derniers temps, même si en ce moment, c’est un peu plus rare. En tout cas, les startups, elles, continuent à avoir de la croissance malgré la période, et malgré tout ce qui peut se passer en niveau macro économie. Je te dis à très bientôt pour une prochaine vidéo.