Action IPO Fiverr en Bourse ($FVRR) : Devrais-tu investir ? Mon analyse et avis

Salut les investisseurs malins, j’espère que tu vas bien. Je m’appelle Gabriel Jarrosson et aujourd’hui je vais te parler de Fiverr, qui est une boîte israélienne, qui est entrée à la bourse de New York au mois de juin, il y a donc quelques semaines seulement, sur le New York Stock Exchange. On va parler de cette action Fiverr, c’est une boîte assez intéressante et assez connue, si tu ne la connais pas, je vais t’en parler bien sûr, on va regarder tout ça ensemble. Avant de commencer, si c’est ta première fois ici, si ce n’est pas déjà fait, je t’invite à cliquer sur le bouton « S’abonner », juste en dessous de cette vidéo, pour t’abonner à la chaîne Youtube Leonis, ne rater aucune de mes vidéos dès que je les publie, et rejoindre plusieurs milliers d’investisseurs malins.

C’est parti !

Fiverr c’est donc une société qui vient de Tel-Aviv, mais qui a cartonné sur le marché américain, qui est établie aux Etats-Unis depuis un petit moment, et qui vient de s’introduire à la bourse américaine. Le nom Fiverr vient du mot five (cinq), puisqu’il s’agit d’une plateforme qu’on appelle de la gig economy, une plateforme qu’on peut dire aussi de jobing, une plateforme de petits boulots, une plateforme de freelance qui peuvent t’aider à réaliser une tâche à partir de 5 dollars, d’où le nom Fiverr.

En France on a une plateforme d’ailleurs très, très similaire, qui s’appelle Cinq euros, qui a été bien sûr copiée en terme de nom, mais c’est beaucoup plus petit, concernant Cinq euros, Fiverr c’est gros au point d’entrer en bourse, ça existe depuis 8 ans et c’est l’un des leaders de la gig economy. Presque l’un des inventeurs de la gig economy, en tout cas Fiverr a énormément contribué à développer cette gig economy. L’idée est très simple, si tu as une tâche à réaliser, qui peut être faite à distance, ça peut être tout, n’importe quoi, du montage vidéo, du Excel, la création d’un site internet, n’importe quoi, eh bien tu peux faire appel à un freelance  directement en ligne, et bien sûr ce qui est très intéressant, c’est qu’avec la mondialisation, ben tu peux très facilement faire appel à quelqu’un qui parle anglais, mais qui n’est pas par exemple aux Etats-Unis, donc qui va travailler pour beaucoup moins cher, quelqu’un qui va être au Bangladesh, en Inde, n’importe où, ou en tout cas un endroit où quelqu’un sera bien sûr content de travailler pour un prix inférieur. Et donc avec 5 dollars, ce qui est pour beaucoup d’Américains une somme assez faible, et potentiellement pour beaucoup de Français, eh bien tu peux avoir accès à tout un tas de personnes, qui peuvent travailler pour toi, à réaliser un certain nombre de tâches.

Donc la boîte mise depuis 2011, ils ont eu une croissance assez monstrueuse. Ils ont aujourd’hui 830.000 freelanceurs sur la plateforme, qui font des jobs, et 5,5 millions d’acheteurs, et donc c’est 5.5 millions d’acheteurs, avec presque un million de freelances, bossent ensemble, et ont réalisé en 2018, 50 millions de transactions. Donc tu vois c’est un nombre assez monstrueux pour un chiffre d’affaires de 75 millions de dollars, et 36 millions de dollars de pertes. Donc je ne sais pas si tu vois, 75 millions de dollars de chiffre d’affaires, 36 millions de dollars de pertes, donc c’est énorme. Les pertes sont assez énormes bien sûr. Ils rentrent en bourse le 13 juin dernier, il y a donc un mois, un peu plus d’un mois, sur le New York Stock Exchange à 21 dollars, et l’action le soir même, le jour de trading, se cote à 39,90 dollars, elle passe de 21 à 39,90, c’est à dire quasiment 40 dollars, une augmentation d’un peu plus de 90% sur le premier jour, donc c’est monstrueux.

Et donc comme d’habitude, une action qui fait parler d’elle, une IPO qui fait parler d’elle, et bien sûr une action, une IPO qui est dans la gig economy, l’économie du partage entre particuliers, des services entre particuliers, et donc les investisseurs de Wall Street, ont tout de suite fait le parallèle avec Uber et Lyft, puisque Uber et Lyft, c’est l’idée de Djerba. Au lieu de faire appel à un taxi, je vais faire appel à un particulier, qui conduit une voiture, et je vais le trouver via une appli, et Fiverr c’est la même chose, c’est au lieu de faire appel à une agence de création de design, ou une agence de montage vidéo, eh bien je vais faire appel à un freelance qui est au Bangladesh, ou qui est d’ailleurs aux Etats-Unis, et qui va le faire pour moins cher, et que je vais trouver grâce au site Fiverr.

Évidemment leur rémunération, c’est de prendre une commission sur chacune des transactions. Malheureusement comme toutes ces boîtes, comme Uber, comme Lyft, comme toutes ces boîtes de la Gig economy, ils perdent de l’argent. Donc ces combattants, c’est toujours la même histoire qui se répète aux Etats-Unis, une boîte perd de l’argent, elle grossit, elle entre en bourse, l’action explose, alors qu’elle perd de l’argent. Et dans la foulée, et dans la foulée depuis le 13 juin, l’action n’a fait que redescendre, donc elle rentre en bourse à 21, elle explose à 39, et elle a baissé, baissé, baissé, continuellement tout le mois de juin, tout le mois de juillet, et elle est stabilisée maintenant entre à peu près 23 et 25 dollars, c’est à dire juste au-dessus du prix d’IPO de 21, mais bien sûr, ce qui est intéressant, c’est que si tu veux l’acheter aujourd’hui, tu l’achète quasiment au prix de l’IPO, alors qu’il y a des gens qui, le jour de l’IPO, l’ont acheté entre 21 et 39, c’est à dire qu’ils l’ont acheté à 25, à 30, à 35, à 39 dollars, il y a encore des gens qui l’ont acheté hein, parce que si le prix s’est établi à 39, c’est qu’il y a des gens qui l’ont acheté à ce prix-là. Donc si tu l’achètes 04 :46, tu l’achètes moins cher.

Donc la gig economy, bien sûr, fait beaucoup parler d’elle, il y a beaucoup d’analystes qui ont dit, voilà, début 2019, c’est l’année de la gig economy, de de l’économie partagée, avec toutes ces boîtes qui entrent en bourse. Un gros point faible de Fiverr, alors il y en a plusieurs : premièrement ils perdent de l’argent, bien sûr, mais bien comme d’habitude, les analystes et les investisseurs prédisent qu’ils vont finir par atteindre la rentabilité, alors point très important.

Comme d’habitude, ils perdent de l’argent, mais les pertes diminuent, c’est à dire qu’ils perdent de moins en moins d’argent. C’est ce qu’a annoncé également Uber, c’est ce qu’a annoncé Lyft, c’est ce qu’a annoncé… je ne sais plus, on en a parlé, on parle de pas mal de boîtes, Zoom, non, je crois qu’il était rentable pour la première fois, mais les autres années… bref. Et donc ils perdent de l’argent, ils disent « Oui mais attention, on en perd de moins en moins ». Ça suffit pour être un signal pour les investisseurs, pour dire, bah ils vont atteindre la profitabilité rapidement. On l’espère, on leur souhaite.

L’autre point que je voulais te mentionner, c’est qu’il y a une concurrence absolument énorme, autant pour Uber, Lyft par exemple. Il y a aussi de la concurrence, puisque la concurrence entre eux, entre Uber et Lyft, mais c’est plus difficile d’aller sur ce terrain, parce qu’il faut trouver des chauffeurs, il faut avoir une flotte de voitures assez monstrueuses, et il faut avoir un réseau assez dense. Si tu n’as pas un réseau de véhicules denses dans une ville, eh ben tu ne peux pas ouvrir. Autant avec Fiverr. C’est quand même beaucoup, beaucoup, plus simple et il y a des dizaines et des dizaines de plateformes, qui viennent concurrencer Fiverr. En France on en a plein, il y a Malte qui est une très belle startup française, on a Cinq euros dont je t’ai parlé, et aux Etats-Unis ils ont donc Fiverr, ils ont aussi  notamment une boîte qui s’appelle Upwork, qui est aussi cotée en bourse, qui est rentrée l’année dernière, en 2018., et qui est sur les traces de Fiverr qui a explosé au moment de son entrée en bourse, l’action Upwork s’est mise aussi à remonter, et Upwork c’est grosso modo la même chose, il y a pas une énorme différence.

Donc il y a une concurrence très forte et c’est beaucoup plus facile d’entrer sur le marché, il y a moins de barrières à l’entrée, pour les business de Fiverr et de Upwork, que pour les business par exemple de Uber.

Donc on est dans la Gig economy, dans les deux cas, mais il y a une barrière à l’entrée, beaucoup moins importante puisqu’il y a besoin de moins de choses pour rentrer sur ce marché, là il n’y a pas besoin d’une flotte de véhicules, il n’y a pas besoin d’une certaine densité, il suffit d’ouvrir un site, de choper des freelances qui viennent dessus, et voilà, je ne dis pas que c’est facile, mais il y a une barrière à l’entrée moins.

Voilà donc, comme d’habitude un projet intéressant, les investisseurs investissent dans ce projet, pourquoi, parce qu’ils pensent que la gig economy va se développer sur le long terme, et ils pensent que Fiverr va continuer à garder sa position dominante sur le marché. Effectivement, aujourd’hui Fiverr c’est l’un des leaders de ce marché de la gig economy, et on voit très bien comment ils peuvent grossir 1 million de free lances, 5 millions de clients, ça peut facilement doubler, tripler dans les 10, 20, 30 prochaines années. Ça c’est le point positif.

Le point négatif une concurrence accrue, une boîte qui perd de l’argent, ce qui n’est visiblement pas choquant pour Wall Street, mais quand même, et une concurrence accrue, une boîte qui perd de l’argent, voilà c’est déjà pas mal, c’est déjà beaucoup, beaucoup, de points négatifs. Donc une action aux alentours de 25$ si tu veux l’acheter, moi cette semaine je n’ai pas acheté une action Fiverr, j’ai acheté une action d’une autre boîte, qui me plaît beaucoup plus, une boîte américaine.

Si tu veux savoir quelle est cette action, je partage l’information dans mon club privé bourse, le lien est dans la description dans ce club privé. Chaque semaine je te donne une action, dans laquelle j’investis, je t’explique pourquoi j’ai investi dans cette action. Si ça t’intéresse de rejoindre le club, tu es bien sûr le bienvenu. C’est tout pour cette vidéo, merci d’avoir regardé jusqu’au bout, dis-moi en commentaire ce que tu penses de Fiverr, est-ce que tu connaissais ou pas ? Je serais ravi de savoir à ce que déjà tu connaissais ce principe, parce que en France, ce n’est pas si connu que ça. Moi j’utilise ce site depuis des années et des années, mais j’ai remarqué qu’en France, ce n’était pas très connu. Donc dis-moi si tu connaissais, ce que t’en penses. Éventuellement si tu veux investir, encore une fois, si tu le fais maintenant tu profites d’un prix pas trop mal. Dis-moi tout ça en commentaire, si la vidéo ta plu, aime la, partage la, si tu n’es pas encore abonné à la chaîne You Tube Leonis, c’est bien sûr le moment de le faire. Moi je te dis à très bientôt pour une prochaine vidéo. En attendant la prochaine, tu peux regarder une autre vidéo de moi, au-dessus de ma tête.