L’investissement écolo, forcément perdant ?

 

Introduction

Un investissement vert est un investissement qui tire en grande partie, voire entièrement ses revenus d’entreprises dites vertes.
Des boîtes écolos quoi.

Ce type d’investissement est devenu une grande tendance dans les années 2010.

Une tendance qui semble avoir un avenir mouvementé.


Aujourd’hui encore, l’investissement vert est très prisé sur les marchés et suscite beaucoup d’enthousiasme.

 

Mais en 2020, c’est le drame.

 

L’un des acteurs les plus influents du milieu de l’investissement vert perd espoir.

 

Tariq Fancy, directeur des investissements renouvelables du fond d’investissement Blackrock, le plus grand fonds d’investissement du monde, annonce que l’investissement vert n’a aucune chance de fonctionner.

 

Pourquoi ? Tout simplement parce que pour lui, l’investissement vert ne convient pas aux règles du marché. 

 

Il ne peut qu’échouer.

 

Et pourtant, des investisseurs irréductibles continuent d’investir dans le vert.

 

Prêt à rendre leur investissement “responsable” profitable.

 

Alors, qui a raison ?

 

Est-ce qu’on peut allier investissement “green” et performance ?

 

Partie 1 : L’investissement d’avenir

 

Presque toutes les vidéos traitant d’écologie te parlent de l’état dans lequel est notre monde et de l’importance du combat écologique.

 

Mais bon, tout ça, tu le sais déjà.

Si tu es ici, c’est certainement parce que tu as envie d’entendre parler de business et d’investissements.

 

Et bien c’est ce qu’on va faire.

 

Tu sais ce qu’est un SRI ?

Un SRI c’est un investissement Socialement Responsable (Socially Responsible Investment).

 

Par exemple, un investissement dans une boîte qui propose une solution d’énergie verte peut être considéré comme un SRI. 

 

Ce que nous prouvent les SRI, c’est qu’il est tout à fait possible de faire de l’activisme par le biais de ses investissements.

 

Un investissement, ce n’est pas seulement un espoir de gagner de l’argent, c’est aussi une façon de donner son avis, de soutenir ce qu’on aime ou pas et donc une forme d’activisme. 

 

Notre manière d’investir a un impact sur le monde qui nous entoure. 

 

Prenons par exemple l’investissement en Bourse. 

 

Si tu achètes des actions Total, tu les aides en quelque sorte à continuer leur activité polluante.

 

Tu pourrais te dire que vendre ces parts ne changerait rien, que l’entreprise continuerait à vivre sans aucune différence.

 

Et pourtant, ton choix a une importance. 

 

Les marchés boursiers fonctionnent de manière à ce que les investisseurs puissent mettre leur capital à disposition des entreprises.

 

Cet argent leur permet de mettre en place des projets, de se développer, d’investir, etc.

 

Quand tu achètes une action Total, tu mets ton argent à disposition de l’entreprise pour qu’elle continue à polluer.

À l’inverse, si tu ne le fais pas, tu les prives de cet argent. 

Tu fais baisser leur cours de Bourse, ils ont donc moins de moyens pour continuer de se développer, et donc pour continuer de polluer.

 

Pour aller dans ce sens, de plus en plus de mouvements d’investisseurs voulant “Greenifier” le monde de l’investissement voient le jour.

En 2018, Tariq Fancy, toujours directeur des investissements renouvelables chez Blackrock, est à la tête d’un mouvement d’investisseurs, d’académiciens, et d’activistes avec pour mission de faire rentrer Wall Street dans la lutte contre la crise climatique.

 

Après des années passées à soutenir des entreprises polluantes, Wall Street, allait enfin rentrer dans ce combat. 

 

Cette initiative était soutenue par de grands fonds d’investissements tels que BlackRock.

Larry Fink, le président du fond, annonçait par exemple que BlackRock allait opérer une transition de leurs investissements dans des entreprises présentant un haut risque de durabilité vers des investissements plus verts. (Source) (Lettre annuelle de Larry Fink)

 

Toutes ces initiatives sont en plus soutenues par l’arrivée de nouvelles entreprises proposant des solutions vertes aux problèmes contemporains.

Des entreprises de Greentech, d’énergies vertes, et bien d’autres. 

 

Ces entreprises ont suscité beaucoup d’engouement.

 

Et ont surtout stimulé l’intérêt d’une foule d’investisseurs, prêts à prendre le train en marche !

 

Cela nous montre que le monde est prêt à avancer dans cette direction. 

 

En un sens, en investissant sur ces sujets, on crée le monde de demain. 

 

Et comme le monde de demain se tournera vers ces sujets, on s’en sortira enrichit. 

 

Par la création de cette tendance verte, et grâce à ces mouvements d’investisseurs, on serait presque tenté de se dire que l’investissement vert est en fait un investissement logique, car forcément gagnant.

Comme à l’arrivée d’Internet.

Il était évident d’investir sur Internet, quand Internet a complètement redéfini notre monde.

Et pourtant, comme tu le sais, chaque investissement comporte un risque.

Il n’y a pas d’investissement sûr.

L’existence des SRI et des investissements verts soulève une question : Est-ce qu’un investissement doit forcément être éthique ? 

 

Doit-on arrêter de chercher la rentabilité avant tout ?

Dans un cas extrême, il semble évident que tu n’investirais pas dans une mine de diamants qui exploite des enfants mais qui a une énorme rentabilité.

Cela serait amoral, et tu ne voudrais pas soutenir une telle entreprise.

 

Mais à l’opposé, serais-tu prêt à investir dans une entreprise qui s’est donné pour mission de nettoyer les océans mais qui tourne constamment à perte ?

Ton éthique te dirait qu’il faudrait investir car le projet est bienveillant, et pourtant tu n’investirais probablement pas car tu sais que tu y perdrais ton argent.

 

Ou alors ce n’est plus un investissement mais un don. 

 

Il est important de rechercher l’éthique dans ses investissements, mais cela ne doit pas être au détriment de la rentabilité.

Pourtant, seulement deux ans plus tard, l’un des leaders du mouvement Green Wall Street, Tariq Fancy, se décourage.

 

L’investissement vert ne peut tout simplement pas marcher.

 

Mais pourquoi ? 

 

Partie 2 : Un mauvais investissement

 

Même si l’engouement est fort sur l’investissement vert, un investisseur avisé ne s’y trompera pas. 

 

L’investissement vert a beau être l’investissement favori ces dernières années, il reste tout de même un pari très risqué. 

 

Les performances ne sont tout simplement pas au rendez-vous.

Rien qu’en Bourse, les fonds ayant performé en 2020 comme BlackRock, iShares Clean Energy ETF ou Invesco Solar ETF n’ont plus les mêmes résultats cette année.

 

Les deux ETF ont perdu 20% cette année alors que le S&P 500, lui, montait de 20 %

Et les fonds privés ne sont pas les seuls à avoir perdu sur des investissements verts.

 

En 2012, le gouvernement américain a perdu l’équivalent de $2.6 Milliards de dollars sur de mauvais investissements verts (Source) en investissant dans des boîtes comme Abound Solar ($790.3 M de pertes), Solyndra ($570 M de pertes), ou encore A123 Systems ($377.1 M de pertes).

 

Pourquoi investir sur des placements verts quand ils nous font perdre de l’argent ?

 

De plus, l’engouement des investisseurs sur l’investissement vert a eu une autre conséquence : le prix des actions vertes crève le plafond.

 

Après des vagues d’investissements dans ces actions, le marché du vert a subi une consolidation qui a entraîné la hausse des prix.

L’investissement dans les actions vertes pouvait être rentable en 2018.

 

Mais aujourd’hui, ces actions demandent un coût initial trop important pour des retours bien moins intéressants. 

 

Ces actions au coût trop élevé font donc apparaître un risque colossal :

La Green Bubble.

Une bulle se forme lorsque des marchés qui ne performent pas sont surévalués.

Et dans le cas du marché vert, Gordon Johnson, directeur des opérations chez GLJ Research, nous dit que nous sommes à 100% dans une bulle (Source)

 

Prends par exemple le marché des panneaux solaires. Leur chiffres n’arrêtent pas de chuter, et pourtant, les prix en Bourse continuent de s’envoler.

 

Les prix ont triplé entre Juin 2020 et Juin 2021.

C’est juste énorme.

 

En plus d’être chères et moins intéressantes que d’autres marchés, les actions vertes semblent être prises dans une bulle.

Une bulle qui pourrait s’avérer très dangereuse pour les investisseurs.

 

Car les bulles finissent toujours par exploser.

 

Mais ce n’est pas tout, en plus de performances décevantes et d’un coût bien trop élevé, le marché vert devient inaccessible.

 

En effet, les prix élevés rendent difficiles d’accès ces investissements. 

 

Pour commencer à investir sur des actions vertes, il faut un capital de départ important.

 

Un capital qui n’est pas à la portée de tous.

 

En 2018, presque tout le monde pouvait prétendre à l’investissement vert.

 

Aujourd’hui, seulement 3 ans plus tard, il est presque impossible pour un particulier comme toi ou moi d’y avoir accès.

Au prix démesuré s’ajoute une offre ridicule.

Sais-tu combien il y a de possibilités d’investissement vert sur le marché de l’énergie américaine ?

 

Tu sais que c’est un marché énorme, pas vrai ?

 

23.

 

Seulement 23 opportunités d’investissements verts sur ce marché (Source)

 

C’est ridicule quand tu compares au reste.

Ce que ça veut dire, concrètement, c’est qu’on a pas le choix.

Si tu veux investir dans l’énergie verte, c’est ces 23 opportunités ou rien.

Et si aucune ne performe réellement, il n’y a pas d’alternative.

 

C’est tant pis.

 

Enfin, orienter sa stratégie d’investissement uniquement par le biais du critère écologique est une stratégie excluante qui ne peut pas être viable. 

 

En omettant complètement de penser à la rentabilité d’un potentiel investissement, on s’assure en fait d’investir au petit bonheur la chance.

Avec bien entendu plus de chances de perdre son argent à la fin.

 

On risque de se fermer à d’autres opportunités qui pourraient s’avérer profitables

 

Est-ce que tu connais le principe de Coût d’Opportunité ? 

 

Ça ne sert à rien de répondre derrière ton écran, c’est une vidéo. 😉

 

Le coût d’opportunité, c’est ce que te coûte le choix d’investir dans une chose et pas dans une autre.

 

Par exemple, quand tu choisis un investissement vert peu ou pas rentable, tu ne choisis pas une autre opportunité qui pourrait te rapporter plus.

 

Tu as donc choisi de placer ton argent dans un investissement moins rentable qu’un autre, et tu as, en un sens, perdu l’argent que tu aurais gagné si tu l’avais placé ailleurs.

 

En réalité, en ce moment, l’investissement vert coûte plus cher qu’il ne rapporte.

 

Si il y a si peu de choix, et que c’est trop cher, quel est l’intérêt à investir vert ?

 

Comment lier rentabilité et éthique ?

 

Comment faire pour que nos investissements verts rapportent et stimulent ce secteur d’avenir ?

 

Les options restantes semblent minces et on peut aisément se dire qu’il vaudrait mieux attendre un moment plus propice.

 

Et pourtant, il y a bien une solution pour réussir à investir vert et y gagner de l’argent. 

Partie 3 : Un critère parmis d’autres

 

Il reste un moyen pour toi d’investir sur ces opportunités vertes.

 

Que ça soit en startup ou en Bourse, via des ETF ou autre !

 

Une chose à bien comprendre lorsqu’on investit dans un secteur socialement responsable, c’est que ces investissements ont une forte tendance à suivre le climat politique et social de leur temps.

 

Le secteur d’investissement devient dépendant de la valeur que le public lui apporte. 

 

Autrement dit, si demain le public venait à se détourner des causes environnementales, toutes les entreprises du milieu feraient faillite. 

 

Et bien sûr, tous les investisseurs ayant misé sur ces entreprises perdraient leur argent.

 

Par exemple, dans les années 1960, le mouvement Civil Rights mené par Martin Luther King Jr. a mené des actions contre des entreprises qui n’allaient pas dans le sens de son mouvement. 

 

En 1980, à la suite de ce mouvement, des entreprises comme General Motors où encore Pepsi ont dû arrêter leurs affaires en Afrique du Sud parce qu’ils étaient accusés de soutenir l’Apartheid

 

Vu qu’il bénéficiait de l’approbation d’une grande partie du public, ceux-ci se sont détournés de ces entreprises.

 

Résultat : énormes pertes pour ces boîtes accompagnées d’énormes pertes pour les investisseurs.

 

Le marché vert est soumis à la même règle.

 

Heureusement pour la planète, la tendance est à l’investissement vert.

Les causes écologiques représentent des enjeux vitaux pour nous et pour notre société.

 

De l’autre côté, il est clair que les entreprises reposant sur l’exploitation d’énergies fossiles ne pourront pas maintenir leur activité éternellement.

 

Ces ressources sont finies, elles ne sont pas éternelles.

Hors toute la proposition des entreprises vertes est justement de développer des produits et des solutions durables.

 

De plus en plus d’entreprises déjà existantes tentent de se “Greenifier” pour résister et répondre à la vague de la tendance verte.

 

Par exemple, depuis 2013, EDF propose de l’électricité dite verte en alternative de ses services de base (Source)

Cela permet à ses clients d’avoir le choix quant à la provenance de leur énergie.

 

En ciblant des entreprises classiques mais faisant des efforts dans la direction écologique, il n’est plus nécessaire pour les investisseurs de chercher des investissements spécialisés dans le vert pour investir vert.

Grâce à ça, nous pouvons élargir nos horizons et chercher nos opportunités sur un panel plus large.

 

Pour mieux investir vert, il est essentiel de considérer d’autres paramètres au moment de placer son argent. 

 

Il faut analyser les opportunités avec plus de critères plutôt que de s’enfermer derrière des œillères écologiques. 

 

Une startup aura beau proposer un produit écologique ou apporter une solution non-polluante, si elle n’est pas scalable, il lui sera impossible de se développer et de passer à l’échelle. 

 

Pareillement, si une autre startup ne sait pas vendre son produit ou sa solution, elle ne gagnera pas d’argent et ne sera donc pas en mesure de continuer à grandir.

 

Elle finira par tourner à perte, au grand dam des investisseurs. 

 

Mais grâce à l’élaboration de critères très précis et à une analyse fine, il reste possible de trouver des pépites vertes.

Elles sont cachées au milieu de centaines de propositions, mais elles existent.

 

En 2019, avec le club privé Leonis Investissement, nous avons investi 153,500 € dans une startup verte : PayGreen

Cette startup propose une solution permettant à des entreprises d’accepter plus facilement des paiements en ligne tout en leur permettant de mesurer et réduire leur impact écologique.

 

Deux ans plus tard, la startup se porte à merveille et continue de grandir, et notre investissement avec.

En seulement deux ans, la valorisation de la startup a fait un x4 et nous avons transformé  nos 153,500 € en 614,000 €0.

C’est grâce à une analyse fine, que j’ai pu dénicher cette opportunité et la proposer aux membres du club privé.

Une analyse régie par des critères précis et ultra sélectifs. 

 

Des critères que tu peux retrouver dans mon livre (le lien est dans la description).

 

Et ça, toi aussi, tu pourrais en profiter.

 

Conclusion

 

L’investissement vert est le pari de l’avenir.

 

De plus en plus de monde se lance dans ce milieu pour soutenir la lutte contre la crise environnementale 

 

Des mouvements d’investisseurs se créent pour tenter de rendre les marchés plus verts.

 

Même les plus grands fonds d’investissement semblent se tourner vers ce secteur.

Et pourtant, cet investissement n’est pas forcément un bon investissement.

La faute à un marché très peu rentable, un manque d’opportunités, et à un prix trop élevé.

 

Investir en ne prenant en compte uniquement le critère écologique est une mauvaise stratégie.

Cette stratégie est tout simplement trop excluante et ne permet pas de s’assurer des investissements rentables.

Il reste néanmoins possible pour toi d’allier écologie et rentabilité. 

 

En analysant un grand nombre d’opportunités avec plus de critères adaptés, tu peux grandement augmenter tes chances de trouver des pépites vertes.

 

Des investissements durables mais aussi rentables.

 

Bien entendu, cela prend un certain temps.

 

Tout le monde ne peut pas analyser 3000 dossiers chaque année, comme je le fais.

Mais j’ai quelque chose pour aider des gens comme toi à avoir l’opportunité d’investir dans des projets hors normes, et de bénéficier de mon analyse.

 

Il y a 4 ans, j’ai créé le club privé Leonis Investissement.

Grâce à ce club privé, tu peux investir dans des projets uniques à partir de 2500 € et rejoindre une communauté passionnée par l’innovation !

Si tu veux en savoir plus, clique ici.