Pourquoi la Crise Financière n’aura pas lieu

Si tu es comme moi, et que tu t’intéresses à l’économie et à l’investissement, tu entends depuis des mois, parler de la prochaine crise financière. Dans le monde,
on s’inquiète du spectre d’une crise financière internationale, la fin de l’année 2018 a été particulièrement agitée, sur les places boursières. Est-ce que la crainte est justifiée ?

– Je crois qu’à moyen terme, la crainte est vraiment justifiée. Tout comme cet effondrement, il rappelle à certains analystes financiers, le début de la crise des subprimes.

– La crise financière.

– C’est dans ce nexus, que va se projeter la prochaine crise?

– Oui, je pense que la récession, c’est pour l’année prochaine.

On nous l’annonce partout, on n’entend parler que de ça, elle est inévitable et pourtant, je suis persuadé qu’elle n’aura pas lieu. Je m’appelle Gabriel Jarrosson, et dans cette vidéo, j’ai expliqué pourquoi, selon moi, la crise financière n’aura pas lieu.

J’ai fait cette vidéo, parce qu’on me pose la question, quasiment quotidiennement. Gabriel, que penses-tu de la prochaine crise financière, est-ce que tu y crois, quand est-ce qu’elle va arriver? Et surtout, on me demande comment investir aujourd’hui, en prévision de la crise financière, qui arrive très prochainement? Eh bien voilà, j’ai fait cette vidéo, pour pouvoir envoyer directement cette réponse en copié-collé, à tout le monde, et bien sûr, tu peux t’en servir de la même façon, pour diffuser autour de toi, sur les gens de ton entourage, qui te parlent de la prochaine crise.

Alors bien sûr, je peux me planter complètement, et il se peut très bien, qu’au lendemain de la sortie de ma vidéo, une énorme crise financière se déclenche. De toute façon, personne n’est capable de prédire l’avenir, et donc il ne s’agit ici, que de conjectures. En attendant, je ne crois pas du tout, que nous sommes à l’aube d’une crise économique, et je vais te montrer pourquoi.

La première raison, pour laquelle je pense que la crise financière n’aura pas lieu, c’est qu’on nous la promet tout le temps. La dernière vraie crise financière, date de 2008. et de 2008. à 2012, on était dans une crise financière, mais depuis qu’on est sorti de la crise financière, en 2012, tous les ans, on nous a promis la crise financière, pour l’année suivante. En 2012, on nous la promettait pour 2013, en 2013, pour 2014, etc. Maintenant, nous sommes en 2019, on nous la promet pour 2020, et bien sûr, l’année prochaine, on nous l’a promettra pour 2021.

Je te montre quelques extraits que j’ai trouvé, en faisant une recherche assez sommaire, avec des dates, tu vois, ici, on est en 2011, ici, on est en 2013, 2015, 2016, 2017, c’est justement parce que tout le monde nous annonce la crise, et qu’on nous l’annonce tout le temps, que je n’y crois pas, ce n’est pas parce qu’on nous l’annonce, qu’on a raison.

Bien sûr, à force de nous l’annoncer tous les ans, il y a bien des gens, qui finissent par avoir raison à un moment. Mais ce n’est pas parce qu’on nous l’annonce chaque année, qu’il faut forcément y croire.

Le deuxième argument, dont je souhaite parler, c’est cette histoire de bulle, dont on nous parle en permanence. Tu le sais, la crise financière de 2008, a été causée par l’éclatement de la bulle des subprimes, et la crise financière de 2001, a été causée par l’éclatement de la bulle Internet. Qu’est-ce qu’une bulle? C’est des valorisations qui s’envolent, qui s’enflamment et qui valent toujours de plus en plus. Tout le monde y croit, tout le monde veut s’enrichir, et puis, au bout d’un moment, on se rend compte que la valeur des ascètes, notamment, par exemple des actions, ne correspond pas avec la réalité. En 2001, c’était pour les actions des sociétés Internet, et en 2008, on s’est rendu compte, que la valeur de subprime, ne correspondait pas avec la réalité des subprimes, qui étaient des ascètes assez pourries.

Aujourd’hui, on nous parle de la même chose, on nous parle d’une bulle, on nous parle de la survalorisation, notamment des startups dans la technologie, etc.
Alors bien sûr, il y a quelques dérives, il y a quelques exceptions, et je pense notamment à l’histoire de We Work, qui valait, au moment de son IPO, soit disant 47 milliards, et qui, quelques jours après, ne valait plus que 10 milliards. Effectivement, sur la valorisation de We Work en particulier, il y avait une bulle, il y avait une survalorisation, parce que c’était tout simplement une startup très à la mode, très cotée, très en vogue et très, très forte en marketing.

Maintenant, si tu regardes les marchés financiers en tant que tels, et bien, les valeurs actuelles sur le marché, par rapport aux valeurs moyennes, sont tout à fait correctes. En Europe, on est un tout petit peu en dessous de la valeur moyenne, et aux Etats-Unis, on est un peu au-dessus, mais le mot important, c’est un petit peu. On n’est pas sûr des valorisations délirantes, on n’est pas sûr des valeurs délirantes, et donc, il n’y a pas de raison particulière qu’une quelconque bulle éclate, puisqu’on est sûr des prix élevés, mais qui ne sont pas des prix délirants, qui ne sont pas une bulle. C’est simplement un peu cher, mais ça ne veut pas dire que c’est une bulle, qui va exploser.

En grande partie d’ailleurs, les prix sur les marchés sont élevés, parce que les taux d’intérêt sont négatifs, et donc les solutions d’épargne, sont assez rares pour les épargnants.

Un des seuls refuges qui leur reste aujourd’hui, pour faire travailler leur argent, ce sont justement les marchés boursiers, qui sont les seuls aujourd’hui, à proposer encore de la rentabilité.

Alors, on entend beaucoup parler de la dette. Bien sûr, c’est un argument qui revient très souvent, en disant que les pays sont de plus en plus endettés, les entreprises sont de plus en plus endettées, les Américains sont de plus en plus endettés, avec leur dette étudiante, et ça, ça va poser un problème.

Ça me permet d’introduire mon troisième argument, c’est l’argument des banques centrales. Mario Draghi, en arrivant à la Banque centrale européenne, à la BCE en 2012, a prononcé la fameuse phrase, what ever it takes, on fera tout ce qu’il faut pour sauver l’euro. On fera tout ce qu’il faut, pour éviter une crise financière, et pour sauver les pays en difficulté. C’est la politique, qui a mené la BCE depuis 2012, et qui a permis effectivement, de redresser énormément, l’économie européenne. L’économie européenne en ce moment, elle va plutôt bien, si tu prends des pays qui étaient en difficulté, comme la Grèce, l’Italie et l’Espagne, ça va beaucoup mieux. Même si l’économie européenne, ralentit depuis quelques années, elle fait toujours de la croissance, la somme est toujours positive. On n’est pas dans une récession, on n’est pas dans la décroissance. Donc, la croissance ralentit, mais l’Europe, aujourd’hui, connaît toujours la croissance, et les projections pour les années qui viennent, sont toujours des projections de croissance positive.

Et la BCE s’est battue depuis 2012, Mario Draghi s’est battu contre l’Allemagne, pour faire de l’injection de liquidité, pour faire du quantitatif easing, et pour relancer l’économie européenne, et lui éviter la crise.

Maintenant que la BCE a gagné son combat, face à l’Allemagne, sur la possibilité effectivement d’intervenir, et d’injecter de la liquidité pour éviter une crise, eh bien c’est fait, c’est engagé, et ça ne va pas changer, même si Mario Draghi a quitté depuis la BCE, c’est parti pour continuer et ça, c’est extrêmement important, puisque ça veut dire que la banque centrale, nous évitera une prochaine crise financière.

Qu’en est-il des Etats-Unis? Tu vas peut être me dire, l’Europe, c’est bien beau, mais les crises financières viennent souvent des Etats-Unis, et c’est vrai. En fait, la Fed, la banque centrale américaine, tu le sais, peut-être, fait également la même chose, injecte énormément, énormément de liquidité sur les marchés, et donc, il n’y a quasiment aucune chance, que la Fed laisse les Etats-Unis entrer dans une crise. Ils ont bien compris, qu’une crise était très problématique, et qu’il valait mieux sauver, coûte que coûte, même en injectant énormément de liquidités, l’économie américaine? Toutes ces dettes, ça peut inquiéter. On peut se dire, mais il va bien falloir rembourser un moment, est-ce que c’est vraiment sage de s’endetter à ce point-là? Est-ce que ce n’est pas justement, le fait de s’endetter autant, qui va amener la prochaine crise?

L’endettement, bien sûr, d’un Etat, c’est un problème quand les taux d’intérêt sont élevés, puisque au lieu de rembourser ta dette, tu rembourses tes intérêts, et donc la dette en elle-même, ne se résorbe pas.

Maintenant, quand les taux d’intérêt sont extrêmement bas, au contraire, la dette ne pose pas de problème, puisque tu peux la rembourser à temps, tu n’as pas de problème pour emprunter plus, pour financer, et continuer de rembourser ta dette en permanence, et dans le cadre des taux d’intérêt négatifs, ce qui est le cas en ce moment, eh bien, les dettes des Etats, elles, diminuent, puisque on paye l’Etat français, pour lui prêter de l’argent. Et si les taux d’intérêt remontaient, qu’est-ce qu’il adviendrait de toutes ces dettes, de tous ces pays? Est ce qu’on a compris maintenant, depuis quelques années, que les banques centrales, a priori, ne remonteront pas les taux d’intérêt, elles l’ont montré et démontré, elles n’ont pas la volonté de remonter les taux d’intérêt, notamment parce qu’elles savent, que ça mettrait les Etats en difficulté, notamment pour rembourser leurs dettes, et donc on a compris maintenant, que les taux d’intérêt, vont rester bas, pendant très longtemps.

C’est effectivement quelque chose d’assez nouveau, jusqu’à présent, quand les taux d’intérêt descendaient, ils finissaient par remonter assez rapidement. Maintenant, on a compris que les banques centrales, ne remonteront pas les taux d’intérêt. En conclusion, je voudrais te montrer le piège, que comporte cette notion de crise.

Le risque, pour toi, investisseur, c’est de croire que cette crise arrive. Si tu crois que cette crise arrive, eh bien tu ne vas pas investir dès maintenant, et tu vas te dire, eh bien, je vais attendre la crise, et investir après. C’est un raisonnement qui peut sembler logique, mais cela va te pousser à attendre, et à ne pas investir dans l’économie réelle, dès aujourd’hui.

Pendant ce temps-là, l’économie continue d’avancer, et tu le sais, c’est un dicton très connu dans l’investissement, et les investisseurs ont perdu plus d’argent, en tentant d’anticiper les crises, que pendant les crises elles-mêmes. C’est-à-dire que, en attendant la crise qui arrive, pour l’instant, aujourd’hui, tu n’investis pas, et donc ton argent en ce moment, ne travaille pas pour toi, perd de sa valeur, s’il reste sur ton compte bancaire, puisque, bien sûr, tu subis l’inflation.

De l’autre côté, lorsque la crise arrive, lorsque la crise sera là, ça pourrait potentiellement être un très bon moment pour toi, pour commencer à investir, puisqu’en général, l’économie est en difficulté, les marchés financiers sont bas, et donc c’est un très bon moment, pour commencer à investir, si tu as gardé ton argent, et si tu n’as pas investi avant. Sauf que, bien sûr, le problème, c’est que dans la réalité, ça ne se passe pas comme ça, pendant les crises économiques, les gens ont peur. Les gens n’ont pas confiance dans le système, les gens imaginent l’effondrement du système financier, et donc, toi, investisseur, tu n’investis pas non plus, en te disant, j’investirais quand on sera sorti de crise. Et donc, ça crée tout simplement un mécanisme, dans lequel tu n’investis jamais.

Quand on n’est pas en crise, tu te dis, je n’investis pas, parce que j’attends que la crise soit passée. Quand on est en crise, tu n’investis pas non plus, parce que tu prends peur, et donc tu n’investis jamais. C’est ça le problème, avec la crise qu’on nous annonce, c’est que ça te pousse à ne pas investir.

Pour réussir dans l’investissement, il y a plusieurs composantes, mais l’un des points les plus importants, c’est de commencer le plus tôt possible, bien sûr, avec l’argent que tu es prêt à perdre, mais pour faire jouer, notamment pour toi, les intérêts composés, eh bien, ils ont de la valeur sur un temps très long. Donc, plus tu commences tôt, plus tu as des chances de gagner. Au final, la vraie question à se poser, ce n’est pas quand arrive la crise, ce n’est pas est-ce qu’il va y avoir une crise ou pas, c’est que si je veux investir ton argent, ou pas.

Il suffit de regarder les gens qui ont fait fortune, les gens qui sont extrêmement riches, c’est tous des gens qui ont mis leur argent dans les entreprises, dans les entreprises et dans les actions. Pourquoi? Tout simplement, parce que c’est dans les entreprises aujourd’hui, qu’est créée la valeur. La valeur, elle est créée par les entreprises, qui ont des clients, et qui produisent quelque chose, et qui apportent de la valeur à leurs clients, qui gagnent de l’argent en échange. Et c’est comme ça que les gens qui s’enrichissent aujourd’hui, s’enrichissent, et les gens qui ont peur et qui restent sur le côté, et qui tentent d’attraper une bulle, une crise, de prédire, etc, ces gens-là, ne s’enrichissent pas.

Si tu veux investir dans l’économie réelle avec nous, eh bien j’ai créé un club privé, qui s’appelle Leonis Investissement. On est plus d’une centaine d’investisseurs malins, à investir dans les startups innovantes, en France et dans la Silicon Valley. Si ça t’intéresse, le lien est dans la description, tu es bien sûr le bienvenu.

Merci d’avoir regardé cette vidéo jusqu’au bout. Bien sûr, si elle t’a plu, aimes la, et partages la à quelqu’un, qui croit que la crise financière arrive, je serai bien sûr ravi, de débattre avec toi dans les commentaires, donc, n’hésites pas à me donner ton point de vue. Est-ce que tu es d’accord, est-ce que tu n’es pas d’accord, et pourquoi? Tant que c’est poli, c’est avec grand, grand, grand plaisir, qu’on peut lancer un débat. Je t’invite également, à t’abonner à la chaîne YouTube Leonis, pour rejoindre plusieurs milliers d’investisseurs malins, et ne rater aucune de mes prochaines vidéos.