Quand vendre ses actions ?

Salut les investisseurs malins, j’espère que tu vas bien, je m’appelle Gabriel Jarrosson, aujourd’hui, on va parler de quand vendre ses actions. Je fais cette vidéo aujourd’hui, à ce moment-là, parce que je sais que vous êtes nombreux à avoir acheté des actions en 2020. On a eu bien sûr en 2020, la célèbre crise du covid, il y a eu un effondrement des marchés, il y en a beaucoup qui ont profité de ce moment, pour acheter des actions, et donc, tu as peut-être des actions en bourse, tu réfléchis peut-être à te lancer sur la bourse, et la question, bien sûr, c’est de savoir, c’est bien beau de les avoir achetés, mais si on veut gagner de l’argent à un moment, il va falloir les vendre, puisque tant qu’on ne les a pas vendus, les gains restent virtuels. Il y a bien un moment, il faut vendre ces actions, et donc toute la question est de savoir, quand est-ce qu’on va vendre ces actions. C’est exactement ça dont on va parler aujourd’hui. C’est parti.

Alors, je ne vais pas réinventer, bien sûr, toute la théorie économique et toute la théorie autour de l’achat-vente des actions, ce n’est pas moi, Gabriel Jarrosson, le grand gourou, je vais plutôt m’appuyer, bien sûr, sur des personnes connues qui ont marqué, disons le monde, par leur stratégie d’investissement, mais je vais te parler de trois stratégies, de trois investisseurs légendaires, sur quand est-ce qu’il faut revendre?

Alors il y a des stratégies, bien sûr, avant, à l’achat, quel type de boîte on achète, ça ce n’est pas le sujet de la vidéo, mais la stratégie de quand revendre. Je commence avec le premier investisseur, il s’agit de Robert Kiyosaki. Tu as forcément entendu parler de son livre « Père riche, père  pauvre », Rich dad, poor dad », titre original, eh bien Robert Kiyosaki, il a une idée qui est assez intelligente, intéressante. Il dit qu’il faut tout simplement attendre que ton action ait doublé de valeur, donc t’as acheté 100, ça vaut 200, et à ce moment-là, tu revends la moitié.

Ça veut dire que tu vas récupérer ta mise initiale, tu avais mis 100 au départ, et bien tu vends la moitié, tu récupères 100, ce qui te permet finalement de revenir à 0, d’avoir finalement investi gratuitement. Mais il te reste encore la deuxième moitié, que comme si tu ne l’avais pas payé, d’une certaine façon, puisqu’encore en fait, tu as récupérer ta mise initiale, et du coup, cette deuxième moitié, tu vas pouvoir la garder aussi longtemps que tu veux, de façon quasi-infinie.

Donc ça, c’est une méthode, une première méthode qui est vraiment intéressante, qui est sympa, parce que tout simplement, ça veut dire qu’effectivement, c’est comme si t’investissais gratuitement, comme si tu avais des actions gratuites. Alors, bien sûr, reste à savoir qu’est-ce qui se passe, si tes actions ne doublent pas? C’est aussi, bien sûr, une possibilité, mais en tout cas, c’est intéressant comme technique. Effectivement, ça permet aussi de, si tes actions effectivement ont doublées, et bien de garder quand même une partie, mais de te sécuriser, et si jamais ça va à 0, ben t’aura au moins récupéré ta mise initiale.

C’est important parce qu’il y a cette notion, il y a des gens qui veulent par exemple vendre 100% de leurs actions, quand elles ont doublées, ou même quand elles ont pris 50%, tu vas voir, on va y revenir dans la suite avec une autre technique, et pour autant, les gains en bourse, ils peuvent être beaucoup, beaucoup plus importants que d’avoir doublé. Et donc, il y a des gens, si tu vends tout quand ça a doublé, tu peux aussi potentiellement te priver, si l’action elle fait fois 10, et que tu revends quand ça a doublé, eh ben tu vas te priver d’une grosse, grosse partie des gains, qui vont arriver après. Et donc, c’est ça qui est bien sûr intéressant, avec la technique de Robert Kiyosaki, c’est que tu récupères ta mise, tu enlèves le risque, mais si l’action fait fois 10, eh ben il te restera quand même une partie, et tu seras comme exposé à la hausse.

Alors, ça me permet de faire tout de suite la transition avec notre deuxième investisseur légendaire, et là, sans surprise évidemment, on va faire appel à notre cher Warren, Warren Buffett, l’oracle d’Omaha, Warren Buffett, lui, il a une vision très simple, basique, bête et méchante. Il dit, je ne revends jamais, point final, et c’est justement pour profiter de ces gains exponentiels, qui vont avoir lieu sur le long terme, ou sur le très long terme.

Si on prend l’exemple de Coca-Cola, eh ben Warren Buffett, il a acheté Coca-Cola en 1974, tiens-toi bien, et en 2020, aujourd’hui, il n’a toujours pas revendu ses actions, c’est à dire plus de 45 ans plus tard, il n’a toujours pas revendu. Et grand bien lui en a pris, puisque l’action continue année après année, à monter, continue année après année, à lui verser des dividendes qui augmentent, et donc, chaque année, il gagne plus d’argent que les années précédentes, et heureusement, grand bien lui en a pris, il n’a jamais revendu.

Il a aussi fait cette erreur, Warren Buffett, ça lui est arrivé. Par exemple, il a acheté l’action Walt Disney, également dans les années 70, je te dis ça de mémoire, mais je crois que c’est dans les années 70 aussi, ou peut-être 60, il a acheté l’action Walt Disney, à un prix ajusté du prix actuel de 30 centimes à l’action, et il a finalement revendu à 48 centimes à l’action, il l’a acheté à 31, il l’a revendu à 48, et aujourd’hui, l’action, elle vaut plus de 90 dollars.

Donc, tu vois que s’il avait gardé l’action, s’il avait eu le courage de garder l’action pendant 40 ans, il aurait complètement explosé son retour sur investissement, puisque t’imagines une action, que tu achètes à 30 centimes et qui vaut 90 dollars, c’est fois 270 sur le fond d’investissement, c’est juste monstrueux, évidemment.

Donc tu vois qu’il a aussi fait des erreurs, il a appris de ses erreurs, aujourd’hui, il ne revend absolument jamais, ça a donc cet avantage absolument énorme, que tu ne te prive pas de gains, sur le très, très, très, très, très, très, très long terme. C’est une philosophie que j’aime beaucoup, que disons.., qui m’inspire pas mal, et parce qu’encore une fois, il y a beaucoup de gens qui sont finalement pressés de revendre, et qui se privent de ses gains potentiels futurs. Ça c’est l’avantage.

L’inconvénient, bien sûr, c’est que si tu as une action qui ne performe pas, ou qui performe peu, ou même qui se casse la figure, eh ben, si tu revends jamais, tu pourras jamais récupérer cet argent pour l’investir ailleurs, et donc, reste bien sûr à avoir fait le bon choix au départ. Et c’est là, bien sûr, où le génie de Warren Buffett intervient, et personne ne peut prétendre, ni toi ni moi, choisir aussi bien les actions que Warren Buffett, puisque c’est vraiment son coup de génie, et vraiment sa zone de haute valeur ajoutée, là où il est extrêmement fort. Il est probablement d’ailleurs l’un des meilleurs au monde là-dessus.

Un autre coup de génie, bien sûr, de Warren Buffett, pour terminer, c’est que, eh bien, ne jamais revendre, permet d’éviter la fiscalité. Tu le sais hein, lorsque tu revends une action, tu as une taxe sur la valeur ajoutée, c’est à dire une taxe sur la plus-value, qui est de 30% en France, c’est d’ailleurs pareil aux Etats-Unis, 30% de la plus-value que tu as réalisée sur ton action, va être taxé. Donc si t’as acheté à 100, et que tu revends à 200, t’as fait une plus-value de 100, eh bien, tu as 30 qui va à l’État, et toi il te restera 170.

Eh bien, notre ami Warren Buffett, puisqu’il ne revend jamais, et bien il ne paye jamais d’impôts sur la plus-value, finalement, et c’est le cas avec Coca-Cola. Imagine-toi qu’il l’a acheté donc en 1974, et que depuis, donc plus de 45 ans, il n’a jamais payé d’impôts sur ses actions Coca-Cola, puisqu’il ne les a toujours pas revendues. Il va bien sûr payer des impôts sur les dividendes qu’il touche, mais pas sur la plus-value, et ça, c’est absolument extraordinaire, donc, encore un petit coup de génie, de notre ami Warren.

On termine avec la troisième technique, le troisième investisseur eugénique dont je voulais te parler, il s’agit tout simplement de Benjamin Graham. Pour la petite histoire, Benjamin Graham est un investisseur légendaire connu, et c’était le professeur de Warren Buffett, à l’université. C’est lui qui a initié Warren Buffett à l’investissement, et au fait de trouver des bonnes sociétés, des sociétés sous-évaluées, et puis, bien sûr, l’élève a dépassé le maître, Warren Buffett a été beaucoup, beaucoup plus loin, dans l’investissement, et justement, il a eu beaucoup, beaucoup plus de succès dans l’investissement.

Benjamin Graham, lui, il avait une philosophie très simple, il achetait une action qui était sous-évaluée et il la revendait dès que l’action avait gagné 50%. Il attendait que l’action ait fait +50%, et il revendait l’action. Il avait une deuxième règle qui est intéressante, c’est que si l’action n’avait pas fait +50% au bout de deux ans, il la revendait quand même, quoiqu’il arrive au bout de deux ans, il revendait l’action. Ça lui permettait donc de récupérer son argent et de réinvestir, pour aller chercher d’autres sociétés sous-évaluées, pour qu’elles fassent +50%.

Donc ça, c’était la technique de Benjamin Graham, c’était l’un des premiers grands investisseurs. Évidemment, ce qui est intéressant, c’est que donc Warren Buffett a appris ça, et c’est lui, Warren Buffett, finalement le premier, qui a eu l’idée de dire, eh ben si je ne revendais pas au bout de deux ans, mais que je gardais, et que je ne vendais pas au bout de +50% non plus, mais que je gardais sur le plus long terme, je peux potentiellement gagner plus. Alors attention, ça fonctionne, bien sûr, si t’as choisi des entreprises extraordinaires, exceptionnelles, comme sait le faire Warren Buffett.

La technique de Graham, disons qu’elle va peut-être être adaptée à plus de boîtes, si tu sais moins bien les choisir, et encore une fois, je pense qu’on est tous, toi et moi, dans une situation où on choisit moins bien nos actions que Warren Buffett, personne ne peut prétendre les choisir aussi bien. Donc, c’est une autre technique, plus ancienne, mais qui a quand même fait la légende de Benjamin Graham, et qui est quand même, bien sûr, intéressante.

Voilà pour les trois techniques. Alors, bien sûr, si tu veux savoir quelle est la technique de Gabriel, j’ai ma propre technique et si c’est ça qui t’intéresse,  bien sûr, je ne partage dans une newsletter dont je parle quasiment, jamais mes positions boursières. Si tu la cherches bien, tu pourras peut-être la trouver, je ne t’en dis pas plus.

Pour terminer, bien sûr, je voudrais faire le lien avec l’investissement dans les startups, c’est, tu le sais, mon métier. L’investissement en bourse, c’est plus à côté, une passion pour m’amuser, et je trouve ça extraordinaire et il y a des startups en bourse, c’est bien pour ça que je vais chercher les startups en bourse, mais il y a un parallèle bien sûr, très fort, entre la bourse et les startups, et surtout, quand vendre.

Tu le vois, on peut parler des heures, ben ça fait moins de quelques minutes, mais on pourrait parler des heures, de quand vendre ces actions, quel est le moment opportun, et à tout moment, bien sûr, quand tu as une action, tu te dis ben, si je vends maintenant et que l’action continue de monter, j’aurais eu l’air bête, mais si je ne vends pas maintenant et que l’action se casse la figure, j’aurais eu l’air bête et on ne sait jamais. C’est un petit, un petit bonhomme sur ton épaule, une petite voix dans ta tête, en permanence, qui va te dire tous les jours, est-ce qu’il faut vendre, est-ce qu’il faut acheter, etc, etc.

C’est pour ça que je trouve l’investissement dans les startups extraordinaire, puisque avec l’investissement dans les startups, contrairement à la bourse, tu ne vas pas choisir, quand est-ce que tu vas devoir sortir. Une startup, tu vas récupérer ton argent, faire un exit, en général dans deux cas de figure, soit quand la startup se fait racheter, soit quand la startup entre en bourse, on appelle ça une IPO.

Eh bien, dans les deux cas, en général en tant que petit investisseur, en tant que business angel, en tant que petit investisseur initial, au départ de la startup, eh bien, bien sûr, tu as fait une très grosse plus-value, si la startup se fait racheter ou qu’elle entre en bourse, elle vaut beaucoup plus cher, mais tu ne vas pas choisir de pouvoir vendre ou non, tu vas être obligé de vendre.

Alors là, tu te dis bah, c’est une mauvaise nouvelle, je suis obligé de vendre. En fait, c’est une bonne nouvelle, tu es obligé de gagner de l’argent, puisque la startup, en général, quasi systématiquement, va valoir beaucoup plus. Si elle se fait racheter, c’est qu’elle vaut de l’argent, si elle entre en bourse, c’est qu’elle vaut beaucoup d’argent. Donc t’es obligé de sortir, et alors, bien sûr, ça peut dire que parfois, ça peut vouloir dire que parfois, tu sors trop tôt, par rapport à ce que tu aurais voulu.

Je te donne un exemple, en 2020, avec le club privé, on a fait un exit dans une startup qui s’est fait racheter six mois après notre investissement, et on a fait seulement +50% sur notre investissement. Alors +50% en 6 mois,  évidemment, c’est pas mal du tout, mais vu la trajectoire de la startup, on aurait aimé, au lieu de six mois, rester deux ans, trois ans, cinq ans et au lieu de faire fois 2, faire fois 5, fois 10 fois 50, fois 100, on n’a pas eu le choix.

Mais il a un avantage énorme et c’est vraiment ça qui me plaît, c’est qu’en fait, ça t’enlève de l’esprit, cette petite voix, qui, en permanence te dit, est-ce qu’il faut vendre, est-ce qu’il faut acheter, est-ce que c’est le bon moment etc,  puisque de toute façon, tu n’as pas le choix. C’est une façon de lâcher-prise, et de dire ça ne me regarde pas, je n’ai pas le choix, je laisse faire cet investissement. Mais au moins, tu es serein, tu es tranquille, tu n’as pas l’esprit occupé par ça, et cette tranquillité d’esprit, qui va te permettre de te consacrer à autre chose, de ne pas avoir ça en tête en permanence, ça ne va pas t’occuper l’esprit, tout simplement, tu le sais, on a tous 24h dans une journée et il ne faut pas avoir l’esprit surchargé, on ne peut pas penser à dix mille choses en même temps, le fait de t’enlever complètement ça de la tête, ça va te laisser le temps et l’esprit libre pour penser à autre chose, et ça, ça a une valeur inestimable.

Alors qu’il y a des gens qui ont des portefeuilles boursiers, qui passent leur vie à réfléchir, à est-ce que c’est le moment, etc. Donc, pour cette raison-là, je trouve que c’est ce soi-disant inconvénient de l’exit, qu’on ne choisit pas dans les startups, est en fait un avantage. Ça veut dire qu’il te suffit de choisir une bonne startup au départ, d’investir, et ensuite c’est terminé, tu le sors complètement de ton esprit, tu n’y pense même plus et c’est vraiment…, ça te change la vie, parce que tu es complètement serein, tu n’as vraiment pas besoin d’y penser du tout.

Donc, c’est pour moi un avantage énorme et c’est pour cette raison-là, je pense que tu devrais être intéressé à l’investissement dans les startups. Bien sûr, les startups les meilleures au monde, elles sont dans la Silicon Valley, c’est inaccessible pour un particulier comme toi. Ça tombe bien, j’ai créé le club privé Leonis Investissement, dans lequel je te propose d’investir avec moi, dans les startups que je vais moi-même dénicher, trouver dans la Silicon Valley, et dans lesquelles j’investis mon propre argent personnel, des startups à très fort potentiel, qui sortent des meilleurs incubateurs de la Silicon Valley, et dans lesquelles je te propose d’investir à partir de seulement 2.000 euros par startup.

Si ça t’intéresse d’investir avec nous, on est plusieurs centaines de membres dans le club privé, tu peux nous rejoindre si t’as plus de 15.000 euros par an à investir dans les startups, si ça t’intéresse, bien sûr, le lien est dans la description de la vidéo, juste en dessous.

Merci d’avoir regardé la vidéo jusqu’au bout. Dis-moi un commentaire quel est, toi, ta stratégie de revente, ça m’intéresse énormément de savoir quelle est ta stratégie. Est-ce que tu t’inspires de l’une des trois stratégies des investisseurs légendaires, que je t’ai présentés, ou est-ce que tu as ta propre stratégie, faite à ta propre source, dis-moi ça en commentaire.

Et bien sûr, si tu n’es pas encore abonné à la chaîne YouTube Leonis, abonne-toi, active la cloche, mais moi un like, partage la vidéo, tu connais tout ça, ça m’aide beaucoup. Je te dis à très bientôt, pour une prochaine vidéo.